Être humain, religion, impuissance, croyance religieuse, moralité, principe moral, moralité religieuse, société laïque, athéisme, homme moderne, espoir de l'humanité, humanité, Dieu, foi chrétienne, dépendance de l'homme à la religion, société animale, société humaine, institution religieuse, condition humaine, dépassement de soi, protection, puissance, libération, obéissance, Gandhi, Omar Khayyam, Cardinal Spellman
« Religion sans moralité : arbre sans fruit. Moralité sans religion : arbre sans racines. »
On comprend par cette citation du Cardinal Spellman que religion et croyance sont indissociables. En effet, sans croyant, la religion n'existe pas et sans l'espoir qui émane de la religion la croyance n'existerait pas, ces échanges sont régis par la moralité, car le croyant se conduit de façon à respecter l'ensemble des principes moraux imposés par la religion, c'est-à-dire qu'ils entrent dans la moralité religieuse. Mais de nos jours, nous admettons assez facilement qu'une bonne société est laïque, voire débarrassée de toute croyance. L'athéisme indifférent de l'homme moderne, c'est porter un regard archaïque sur la croyance religieuse et la considérer comme dépassée. Cette réticence auprès des croyances religieuses a permis l'essor et le développement de nouvelles croyances. L'espoir de l'humanité se déplace de Dieu vers la science. Nous pourrions donc dire que la science s'est érigée sur les ruines de la religion, paradoxalement dans ce monde qui se modernise et qui s'internationalise, qui adopte donc des pratiques de moins en moins religieuses en se détachant de plus en plus des croyances religieuses.
[...] La religion devient la raison de vivre, elle peut même nous délivrer en nous apportant la vérité. Et comme pour l'art, si on ne prend pas le temps nécessaire pour comprendre une religion, pour comprendre la croyance religieuse et le fait de croire, on ne peut pas estimer la réelle valeur de la religion. Paradoxalement, la religion est aussi source de puissance et de libération. En effet, elle a pu être le support de plusieurs vies accomplies et d'existences emplies de liberté. [...]
[...] L'homme, par la religion, manifeste-t-il son impuissance ? « Religion sans moralité : arbre sans fruit. Moralité sans religion : arbre sans racines. » On comprend par cette citation du Cardinal Spellman que religion et croyance sont indissociables. En effet, sans croyant, la religion n'existe pas et sans l'espoir qui émane de la religion la croyance n'existerait pas, ces échanges sont régis par la moralité, car le croyant se conduit de façon à respecter l'ensemble des principes moraux imposés par la religion, c'est-à-dire qu'ils entrent dans la moralité religieuse. [...]
[...] Mais choisir ce rôle appartient à un autre ». Comme si nous étions tous des acteurs d'une pièce de théâtre écrite par quelqu'un d'autre que nous, on se retrouve donc à jouer le rôle qu'on nous a désigné, à côtoyer les personnes et à faire des choix qui nous amènent à suivre notre destinée. Cette vision du destin est totalement similaire à celle défendue par certaines religions ; les croyances seraient donc soumises à leur destinée qui a été imposée par la divinité. [...]
[...] Dans un premier temps, la vocation des religions en général est de libérer quelque chose en nous-mêmes ; la religion est donc libératrice en ce sens. De plus, la vertu est la puissance de la religion qui réside dans sa capacité de libérer la conscience et l'existence de la nature intérieure de l'individu qui ne la soupçonnait même pas ; la religion offre donc la liberté d'être soi à un niveau de profondeur ultime. Ensuite, la religion permet l'ouverture de nouveaux rapports possibles aux autres. En effet, la religion permet de prendre conscience que je ne suis pas engagé vis-à-vis d'autrui dans une lutte. [...]
[...] La religion permet de porter un regard libérateur sur le monde et sur notre utilité dans ce dernier. De plus, elle permet de prendre conscience de la multitude des rapports que l'on peut avoir avec le monde, elle contribue au sentiment d'appartenir à l'univers dans sa globalité. La religion permet donc l'approfondissement du rapport à soi dans trois directions, vers infini à infini d'être, je ne suis donc pas soumis et impuissant face à ma condition humaine. [...]
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