L'Homme est un être vivant qui a une conscience ; cette dernière peut être l'essence de l'Humanité. Cette conscience lui permet de se prendre lui-même pour objet de pensée. Cette dernière lui permet en effet de réfléchir sur ses choix, ses actes, et elle lui permet de penser, en lui ôtant toute innocence ; il sait aussi qu'il va mourir et doit vivre tout en le sachant. L'animal est, quant à lui, un être vivant qui a pour seul outil d'agissement son instinct. Les animaux agissent selon leur instinct uniquement, et ne savent pas qu'ils existent, ni même qu'ils vont mourir. Les animaux de la même espèce agissent de manière identique : ils ont généralement les mêmes besoins nutritionnels, se reproduisent aux mêmes périodes de l'année…. Leur existence est guidée par leurs instincts. Pourtant, l'Homme a les mêmes types de besoins vitaux que les animaux, et il est parfois qualifié « d'inhumain », peut-être parce qu'il n'agit pas toujours selon sa conscience. Mais l'Homme peut-il vraiment être dépourvu d'Humanité ? N'est-il pas animal de par ses origines, ou est-il totalement humain ? Au fond, l'Homme ne cherche-t-il pas, au travers de l'Humanité, à renier son animalité ?
[...] Ensuite, l'Homme n'a-t-il pas construit cette humanité dans le temps ? En effet, en Mésopotamie est née l'écriture proto-cunéiforme (environ en avant Jésus-Christ) qui représentait les objets de la vie courante des sumériens avec des symboles abstraits, puis l'écriture cunéiforme (environ en avant J.-C.) qui utilisent pour la première fois des rébus pour créer d'autres mots. L'écriture s'est avéré être une nécessité au vu de l'expansion démographique et de l'évolution des échanges entre les hommes. Cependant, elle est aussi un moyen de se dissocier des animaux. [...]
[...] L'homme peut-il perdre son humanité ? L'Homme est un être vivant qui a une conscience ; cette dernière peut être l'essence de l'Humanité. Cette conscience lui permet de se prendre lui- même pour objet de pensée. Cette dernière lui permet en effet de réfléchir sur ses choix, ses actes, et elle lui permet de penser, en lui ôtant toute innocence ; il sait aussi qu'il va mourir et doit vivre tout en le sachant. L'animal est, quant à lui, un être vivant qui a pour seul outil d'agissement son instinct. [...]
[...] N'est-il pas animal de par ses origines, ou est-il totalement humain ? Au fond, l'Homme ne cherche-t-il pas, au travers de l'Humanité, à renier son animalité ? L'Homme n'a-t-il pas des origines animales qui font de lui un animal ? L'Homme n'est-il pas un animal par le fait qu'il soit, dans un premier temps, issu du règne animal ? L'Homme est, selon la science et les théories de Darwin, une évolution du singe. Cette théorie semble véridique, car chez une race de singes, le bonobo de son patrimoine génétique serait identique à celui de l'Homme. [...]
[...] Il peut totalement perdre le contrôle de ses actes, laissant place à l'instinct en tant que guide. Cet instinct existe, car de nombreux êtres humains se sont vus poussés au-delà de leurs capacités quand leur vie a été en périple. De plus, de manière générale, l'Homme a un comportement animal. En effet, il a des besoins identiques comme de se nourrir, se reproduire . Mais il a aussi un comportement animal : les hommes se battent entre eux, les conflits sont omniprésents, et chez les animaux aussi. [...]
[...] L'Homme n'a-t-il pas tout de même une humanité ? Cette humanité est-elle innée ou artificielle ? L'Homme est a malgré tout une part d'humanité, et ce même s'il peut la perdre. Pour commencer, l'Homme ne peut perdre sa conscience, caractéristique qui est propre à l'humanité. Elle lui permet d'être conscient de vivre, et de mourir, ce qui fait à la fois, selon Pascal, sa grandeur et sa misère. Elle donne à l'Homme des responsabilités de ses actes, elle le définit, et fait sa dignité, c'est ainsi que naît la moralité, la spiritualité. [...]
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