Dissertation de Philosophie ayant pour sujet : "Dans quelle mesure l'homme occupe-t-il une place particulière dans la nature ?". Présence d'une biographie et d'une bibliographie des philosophes cités (Descartes, Hegel, Aristote...).
[...] Le passage du particulier à l'universel se fait par un processus d'induction fondé sur les lois de la raison. La théorie de la connaissance, empirique dans sa genèse, rationnelle dans son fondement, caractérise ce que l'on nomme, depuis, conceptualisme. Les ouvrages de philosophie naturelle allient, comme tout le système d'Aristote, un mélange d'observations empiriques et d'exigences rationalistes. L'ouvrage Des parties des animaux peut être considéré comme le premier traité d'anatomie et de physiologie comparées ; en géologie, Aristote est le premier à avoir signalé l'accroissement du delta du Nil depuis l'époque d'Homère, et l'envasement du marais Méotide. [...]
[...] Les sciences montrent que l'homme fait partie de la nature et qu'en ce sens sa place n'est particulière que comme l'est la place de tout autre être. Mais l'homme n'est pas seulement l'objet des sciences: il en est l'auteur, le sujet conscient. Par là n'occupe-t-il pas une place spécifique? II. La position de l'homme dans la nature est bien particulière: a. L'homme conscient: Si les choses de la nature "sont simples", ne sont qu'une fois ( . ) l'homme, en tant que conscience, "se dédouble" (Hegel). Il se pense, pense la nature, sait qu'il en fait partie. b. [...]
[...] Il fut le créateur de la géométrie analytique, le promoteur du mécanisme dans les sciences exactes et découvrit la loi de la réfraction optique. Son refus de la scolastique en fait un des pères de la philosophie moderne. Contre les autorités reçues, il ne voulut se fier qu'à la raison. Au doute méthodique, seule résiste la certitude de l'existence : le cogito Je pense, donc je suis Discours sur la méthode (1637, suivi des essais scientifiques de cette méthode) ; Méditations métaphysiques (1641) ; Principes de la philosophie (1644) ; Les passions de l'âme (1649). [...]
[...] Humiliation cosmologie L'homme croyait la Terre au centre du monde et se croyait au centre de la terre. Mais Copermic et Galilée démontrent que la Terre n'a pas cette position centrale. b. Humiliation biologique L'homme se croyait le seigneur d'une nature inférieure et subordonnée à sa domination. Mais Darwin montre la continuité, l'égalité de statut entre l'homme et la nature. c. Humiliation psychologique L'homme se croyait souverain en son âme, prétendait maîtriser en lui et hors de lui. Mais Freud montre que le moi n'est pas maître dans sa propre maison. [...]
[...] Dans quelle mesure l'homme occupe-t-il une place particulière dans la nature? Introduction Il ne s'agit pas ici de distinguer l'homme de l'animal et des autres espèces vivantes, ni de se demander si l'homme occupe une place particulière, mais de savoir en quel sens, de quelle manière il faut penser cette particularité de position. Quant à la nature, il faut principalement entendre ici l'univers, la totalité de ce qui est. On aura soin de préciser à chaque stade s'il s'agit d'un tout sagement ordonné par une instance divine, ou de la nature au sens du déterminisme universel étudié par les sciences. [...]
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