La notion de liberté a été beaucoup discutée notamment en philosophie et philosophie politique. En effet, il s'agit d'une notion ambigüe car elle comporte souvent plusieurs définitions ; la définition la plus connue serait qu'être libre est la faculté de pouvoir faire ce qu'on veut sans entraves. L'une des définitions de la liberté est que la véritable liberté consiste en l'autonomie, notamment avec Kant. Or, à la naissance, l'Homme se retrouve dans l'incapacité totale d'être autonome ; il a besoin d'être nourri et éduqué.
[...] Cependant, même après ses 18 ans, l'Homme est toujours dépendant d'autrui, car on a vu avec Michel Tournier dans Vendredi ou les limbes du Pacifique que la présence d'autrui est indispensable à l'Homme. L'Homme éprouve en effet le besoin d'avoir une existence partagée, il a besoin de se sentir observé. S'il n'y a pas d'autrui, on ne comprend plus les choses car autrui nous aidait à avoir une certaine notion vis-à-vis de cet objet. L'Homme ne parvient en effet à la connaissance assurée du réel et de soi- même qu'à condition d'un partage de ses perceptions et de ses pensées avec autrui, il est un médiateur entre l'homme et le monde. [...]
[...] Il ne peut en effet exprimer ses choix de façon extrêmement limitée par le cri ou les pleurs. Cette forme de communication n'a pour unique utilisation de prévenir la mère d'un malaise, d'un désaccord quelconque, mais au final, le parent prendra la décision car le nourrisson ne peut pas s'y opposer physiquement. Le nourrisson est alors totalement à la merci de ses parents ce qui ne correspond pas du tout à une des définitions de la liberté. De plus, d'un point de vu légal, l'enfant restera dépendant de ses parents jusqu'à ses 18 ans car les parents sont obligés par la loi de fournir les aides financières et sont tenus pour responsables des actes de leurs enfants. [...]
[...] Ainsi, l'homme naît libre, mais se retrouve par la suite enchainé par ses sentiments, des besoins matériels, l'envie de savoir, etc . Par exemple, il y a quelques années j'étais libre du téléphone portable, je pouvais vivre sans mais maintenant, il est un outil de ma vie, indispensable à mon bonheur. Je ne suis alors plus libre, car je dépends de quelque chose. Ainsi, on nait libre, car on nait sans aucun vice, préjugés, mais en grandissant, on s'enchaine avec des idées parfois fausses et/ou des personnes qui se disent supérieures. [...]
[...] L'Homme naît-il libre ? La notion de liberté a été beaucoup discutée notamment en philosophie et philosophie politique. En effet, il s'agit d'une notion ambigüe, car elle comporte souvent plusieurs définitions ; la définition la plus connue serait qu'être libre est la faculté de pouvoir faire ce qu'on veut sans entraves. Cependant, nous verrons que cet état est une illusion, car dès la naissance, l'Homme se trouve contraint par des lois officielles et officieuses créées par la société. On peut alors se demander en quelle mesure l'Homme naît-il libre, car il est esclave de ses besoins, et des règles de la société dès sa naissance et généralement jusqu'à sa mort. [...]
[...] Cicéron a dit : Nous sommes esclaves des lois pour pouvoir être libres. En effet, si les hommes avaient une liberté sans aucune limite où tous les hommes laissaient cours à leurs caprices, leurs fantaisies et leurs instincts, cette liberté entrainerait l'anarchie et la contrainte car certaines personnes se sentiraient gênées par les autres et alors les plus forts prendront pouvoir, ce qui veut dire que les autres n'auraient plus aucune liberté. Ainsi, les lois nous aident à être libres dès la naissance et ne sont pas contraires à l'idée de liberté. [...]
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