L'homme à d'abord des besoins vitaux constitutifs de tout être vivant ; la faim, la soif, le sommeil, etc. Nous sommes soumis au corps qui nous rappelle ses besoins si nous voulons survivre. Mais ces satisfactions liées au corps ne suffisent pas, l'homme découvre son humanité dans sa relation à l'autre et prend de ce fait conscience du désir. Il y a nécessité vitale à manger, mais non nécessité à faire un repas sophistiqué. Le besoin est d'ordre biologique alors que le désir relève de l'esprit. Contrairement aux besoins, qui restent les mêmes, les désirs changent. Désirer, c'est donc prendre conscience que nous avons la liberté de satisfaire nos besoins de plusieurs façons (...)
[...] Le désir est-il la marque de la misère de l'homme? Introduction L'homme à d'abord des besoins vitaux constitutifs de tout être vivant ; la faim, la soif, le sommeil etc. Nous sommes soumis au corps qui nous rappelle ses besoins si nous voulons survivre. Mais ces satisfactions liées au corps ne suffisent pas, l'homme découvre son humanité dans sa relation à l'autre et prend de ce fait conscience du désir. Il y a nécessité vitale à manger, mais non nécessité à faire un repas sophistiqué. [...]
[...] Grâce cela, l'enfant devient son propre juge et critique. Au cours de son existence, l'individu va éprouver un certain désir de rencontre qui traduit avant tout un désir de reconnaissance de l'autre mais aussi et surtout de soi. Le désir de reconnaissance est essentiel chez l'homme car c'est grâce à autrui qu'il parvient à s'attribuer une certaine valeur, de ‘importance. Même si cette relation avec l'autre s'avère difficile/ conflictuelle, sans elle je ne saurais pas que j'existe. Mon existence ne prend sens qu'au contact d'autres consciences de soi. [...]
[...] Épicure est, justement, à l'origine d'une doctrine qui consiste à profiter de la vie sans limites en cherchant un bonheur qui soit à la portée de l'homme, le bonheur consistant non pas à être entièrement satisfait mais à ne pas être en situation de manque / à ne pas être troublé/ à ne pas souffrir. Épicure ne méprise aucun désir mais conseille de distinguer les désirs naturels et nécessaires des désirs vains. Le plaisir servira de repère, l'objectif étant d'éviter la douleur. [...]
[...] Je deviens la victime de mes passions. De plus, le désir passionnel mobilise tout le psychisme qui est à partir de là complètement orienté vers l'objet de la passion, il existe alors une véritable polarisation sur l'objet. Nous pouvons ajouter que le désir passionnel apparaissant comme un état exclusif, introduit chez l'homme un déséquilibre des tendances. C'est pour cela que le passionné nous semble égoïste car il devient indifférent à tout ce qui ne concerne pas l'objet de la passion. [...]
[...] Le désir peut enfin entraîner la frustration chez l'individu s'il n'est pas comblé. C'est le cas par exemple de l'Église qui en pratiquant une philosophie de refoulement prive l'homme de voir tous ses désirs prendre formes. En effet, alliant le désir à l'animalité, elle invitera et incitera les fidèles à se méfier, voire même à renoncer à leurs désirs qui souvent placés au niveau du corps serait la cause du trouble de la raison. Néanmoins, il ne serait pas juste de conclure que l'Église prive l'homme d'une vie sans désir car selon la perspective morale, l'individu ne pourrait voir ses désirs prendre formes que s'ils ont un but bien précis et n'entravent pas la morale chrétienne. [...]
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