L'expression "L'homme est un loup pour l'homme", "homo homini lupus" a été formulée pour la première fois par Hobbes, philosophe anglais, dans son livre le Léviathan. L'homme est donc comparé à un prédateur pour ses semblables, c'est-à-dire qu'il est réduit à l'état de bête qui doit user de sa force pour pouvoir survivre. Hobbes appelle cet état bestial de l'homme "l'état de nature". Il a en effet imaginé un hypothétique état pré-politique où l'homme vivrait sous l'égide du droit naturel en utilisant sa force pour survivre (...)
[...] L'homme est-il un loup pour l'homme ? L'expression L'homme est un loup pour l'homme homo homini lupus a été formulée pour la première fois par Hobbes, philosophe anglais, dans son livre le Léviathan. L'homme est donc comparé à un prédateur pour ses semblables, c'est-à-dire qu'il est réduit à l'état de bête qui doit user de sa force pour pouvoir survivre. Hobbes appelle cet état bestial de l'homme l'état de nature Il a en effet imaginé un hypothétique état pré- politique où l'homme vivrait sous l'égide du droit naturel en utilisant sa force pour survivre. [...]
[...] Fichte : La nature a achevé toutes ses œuvres mais elle a abandonné l'homme et la remis à lui-même. Ex : le médecin de l'ancien régime qui faisait des saignées et ignorait une multitude de choses sur le corps humain n'est pas le même que le médecin d'aujourd'hui : progrès de l'homme dans la connaissance des choses. Donc : si l'homme évolue de telle ou telle manière ce n'est pas à cause de sa nature qui le conduirait fatalement à s'opposer à ses semblables mais à cause de ses choix et des événements historiques qui auront pesé sur son existence. [...]
[...] A l'état de nature, l'homme est un être neutre capable d'évoluer c.à.d. de se perfectionner Rousseau : Contrairement à l'animal qui n'a pas d'histoire et qui stagne dans le cycle répétitif de son espèce, l'homme à une histoire et est capable de perfectibilité - contrairement à l'animal qui est programmé par son instinct, son code-naturel et qui naît avec ses outils et son savoir-faire pour s'adapter à la nature, l'homme doit créer lui-même ses outils pour survivre. Il doit modifier la nature. [...]
[...] Pbtiq : L'homme est-il bien un loup pour l'homme comme l'affirme Hobbes, en tant qu'à l'état de nature son désir de survie estompe toute pitié à l'égard de ses semblables, ou bien, cet état de nature est-il en fait un état contingent et non constitutif de l'essence de l'homme, que celui-ci a accepté car il ignorait l'alternative d'un autre état meilleur et favorable à tous ? I. Quand il est dans l'état de nature, l'homme est un loup pour l'homme car son désir de survie prévaut sur toute chose. II. L'homme à l'état de nature est en fait un être neutre, qui n'est ni bon, ni mauvais et qui éprouve pour ses semblables une pitié naturelle (Rousseau), ce basculement dans un état bestial n'est donc dû qu'à une certaine évolution historique contingente. [...]
[...] Les régimes tyranniques ou totalitaires sont la légitimation de cet état de nature Définition de ce qu'est un tyran par Rousseau dans le Contrat Social : Dans le sens vulgaire un Tyran est un Roi qui gouverne avec violence et sans égard à la justice et aux lois. Dans le sens précis un Tyran est un particulier qui s'arroge l'autorité royale sans y avoir droit. On retrouve ici toutes les caractéristiques de l'état de nature : règne de la violence, de la force brute pour contraindre les autres sous le joug du plus fort qui n'a aucune légitimité pour régner sinon d'être le plus fort. [...]
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