On entend par homme libre, un homme étant libre d'esprit c'est-à-dire un homme qui pense par lui-même, qui est indépendant d'esprit et qui a conscience de sa Condition Humaine. Or on sait que l'homme agit en fonction de ses idées, ses pensées donc un homme libre est un homme étant libre d'action c'est-à-dire faire ce qu'il nous plait. En effet, la liberté d'esprit entrain la liberté d'action mais pas le contraire. La notion de bonheur renvoie au sentiment ; au sentiment de ne pas avoir de contraintes, de croire que l'on est libre et de croire pouvoir se satisfaire de ce que l'on a. Tout homme est confronté à sa Condition Humaine, mais est-ce que cette Condition Humaine est compatible avec la notion de bonheur ? Penser rend-il heureux ?
Ainsi on peut se demander si un homme libre est nécessairement heureux ? (...)
[...] Un homme libre est-il nécessairement heureux? On entend par homme libre, un homme étant libre d'esprit c'est-à-dire un homme qui pense par lui-même, qui est indépendant d'esprit et qui a conscience de sa Condition Humaine. Or o sait que l'homme agit en fonction de ses idées, ses pensées donc un homme libre est un homme étant libre d'action c'est-à-dire faire ce qu'il nous plait. En effet, la liberté d'esprit entrain la liberté d'action mais pas le contraire. La notion de bonheur renvoie au sentiment ; au sentiment de ne pas avoir de contraintes, de croire que l'on est libre et de croire pouvoir se satisfaire de ce que l'on a. [...]
[...] Ainsi pour se procurer un bonheur illusoire, on se colle une étiquette avec une certaine mauvaise foi pour jouer un rôle de quelqu'un que l'on n'est pas ou plutôt qu'on voudrait être pour se soulager du fardeau de la question existentielle et de l'angoisse qui vient avec. L'homme libre contrairement à l'homme aliéné est obligé de s'angoisser ce qui est loin d'être du bonheur. Le non bonheur peut être signe de liberté, ainsi on peut se demander s'il faut le regretter ou pas (de ne pas être heureux). [...]
[...] Beaucoup de personnes pensent qu'un homme libre est libre d'action. Ainsi, il n'aurait pas de contraintes matérielles et donc pas de contraintes intellectuelles puisque si l'on suit le raisonnement de la plupart des gens, la liberté d'action entraîne la liberté de penser. N'ayant pas de contraintes extérieures, ayant échappé au déterminisme, un homme libre est nécessairement heureux. Sinon si l'on veut quelque chose de plus sérieux, on peut parler de Platon. En effet, dans l'allégorie de la caverne dans République, Platon sacralise un peu l'homme libre, l'associant au bonheur. [...]
[...] Pour penser, il faut douter, désapprendre tout ce que l'on a appris et pour désapprendre il faut avoir des connaissances comme le disait Descartes on a tous été enfant avant que d'être homme Mais cela aussi, pour l'homme, est désagréable car il a peur qu'après avoir désappris, il ne retrouve pas une vérité certaine, absolue qu'il avait avec les préjugés, les dogmes. Un élément qui tend à prouver que l'homme libre n'est pas nécessairement heureux est le fait qu'il ne se divertit pas au sens Pascalien du terme. En effet, le divertissement pascalien est une occupation de l'esprit qui pendant ce temps ne pense pas et ainsi sert à fuir la finitude liée à la Condition Humaine. Ainsi, le divertissement procure un bonheur illusoire. [...]
[...] Il est vrai qu'un homme libre peut être heureux dans le sens où il a échappé au déterminisme, à des contraintes matérielles et intellectuelles. Cependant l'homme libre n'est-il pas confronté à des contraintes beaucoup plus insurmontables dues à sa Condition Humaine ? L'homme libre n'est pas si heureux que ce que certains disent. En effet, pour penser l'homme doit faire face à l'angoisse, pour prendre conscience de soi, l'homme doit faire face à une crise de conscience. Pour Kant, le bonheur se trouve essentiellement dans l'aliénation, quand l'homme est sous tutelle. [...]
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