On ne peut réduire le langage à servir juste en tant que communication, il est aussi une fonction expressive, et appartient aux éléments qui caractérisent ce que l'on appelle la culture humaine, c'est-à-dire ce que l'homme « ajoute à la nature ».
Dans la Bible, le premier privilège d'Adam fut de donner des noms aux animaux par la parole ; ne serait-elle pas l'acte par lequel un sujet effectue sa faculté, grâce à la langue et ses mots ? L'individu maîtrise-t-il réellement la parole ? (...)
[...] Par conséquent, nous dire que la parole est un acte individuel d'utilisation du code de la langue. Nous pouvons définir la langue en tant qu'expression de nos pensées ou encore un code conventionnel déterminé dans le temps par le mot et ses sens. Par exemple, l'analogie avec la peinture est élaborée comme un autre mode d'expression, de langage, car comme celui humain, la peinture offre une dimension symbolique. L'analogie fait allusion que si nous ne voyons pas, il est évidemment impossible de voir une peinture. [...]
[...] La parole est-elle l'acte par lequel l'homme effectue sa faculté ? Introduction On ne peut réduire le langage à servir juste d'outil de communication, il est aussi une fonction expressive, et appartient aux éléments qui caractérisent ce que l'on appelle la culture humaine, c'est-à-dire ce que l'homme ajoute à la nature Dans la Bible, le premier privilège d'Adam fut de donner des noms aux animaux par la parole ; ne serait-elle pas l'acte par lequel un sujet effectue sa faculté, grâce à la langue et ses mots ? [...]
[...] Ainsi donc, la parole est bien une opération paradoxale, de part son sens commun, mais aussi de part l'intention particulière, personnelle et subjective qu'elle inclut : le mot est alors censé avoir un sens mais lors de son utilisation, il en prend un autre. C'est pourquoi, la parole est perçue comme l'acte ou l'activité où nous cherchons constamment à faire du sens avec un code déjà existant qui est la langue. Si nous parlons, c'est parce que nous pensons. La langue matérialise et particularise le mécanisme de la pensée. [...]
[...] Nous en avons l'exemple avec la flamme ; au sens propre nous pensons au feu ou la lueur qui brûle mais dans un autre contexte, elle peut signifier la passion ou encore la marque postale apposée à côté du cachet d'oblitération. Ceci nous montre bien que c'est dans l'ensemble des phrases que les mots prennent leur signification ; l'analyse linguistique de la communication prend toute son importance, en effet, la description de l'acte de la parole s'avère réductrice et permet d'en acquérir d'autres en fonction des intentions du sujet par la réinvention constante du sens. Ainsi, le terme de théorie est emprunté pour parler du mot pour lui-même et celui de contexte pour le mot dans la phrase. [...]
[...] Les mots ont déjà un sens dans notre tête, notre esprit ; avec d'autres mots, ils prennent alors d'autres sens : ils signifient pour moi, pour mon auditeur, qui porte aussi en lui d'autres sens possibles sans que l'on puisse les réduire. Ainsi la signification d'un mot déjà en nous change et s'élargit, ce qui permet à l'homme d'apprendre différents sens pour un même mot et d'enrichir sa pensée. Conclusion Par conséquent, nous pouvons émettre que la parole est le signe distinctif de l'homme par rapport à l'animal ; cette fonction entraîne un code, instrument linguistique du message. Le mot et le sens font prendre conscience à l'homme de la réalité de sa pensée et permettent de rendre l'insaisissable saisissable. [...]
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