Lévi-Strauss, héritage culturel, Hannah Arendt, être de culture, Rousseau, Jean Itard, Victor de l'Aveyron, Kant, connaissance, Philippe Descola, culture-nature, Jacques Bouveresse, Maurice Merleau-Ponty
Lorsque l'on se demande si l'homme n'est fait que de culture, on affirme qu'il y a une part de culture en l'homme, mais on se demande quelle est l'importance de cette part culturelle.
On se demande dans quelle mesure l'homme est fait de culture et on se demande s'il y a encore une part de nature en lui. Il semble donc y avoir une opposition entre la culture et la nature de l'homme.
[...] Rousseau explique que les hommes, au sein du contrat social, sont soumis. Il les compare à des chevaux de courses qui subissent cette forme de domination. Donc, selon lui, les hommes qui argumentent en faveur de la culture, ne doivent pas être écoutés car ils ne se souviennent pas de cette liberté de l'état de nature. Ainsi, cette vision de la culture comme ce qui fait de l'Homme un être qui se distingue des autres ne comporte pas que des aspects positifs. [...]
[...] Ainsi, selon Kant, l'homme est fait de nature et doit se cultiver pour apporter quelque chose de plus à cette nature. On a donc une idée positive de la culture, comme ce qui permet à l'homme une forme de développement. Selon Kant, la culture correspond à une amélioration de ce qui est inné. L'homme possède le devoir de se perfectionner moralement et sur tous les plans. L'homme est doué de raison et donc doit utiliser cette capacité rationnelle. Il y a donc l'idée d'une culture de soi qui est soutenue par Kant. [...]
[...] Merleau-Ponty explique que les expressions du visage liées aux émotions varient en fonction de la région du monde dans laquelle on se trouve. Par cet exemple concret, il veut montrer que quelque chose que l'on pense naturel est finalement culturel. Autre exemple, lorsque l'on a faim à midi, il s'agit plutôt d'une habitude culturelle que d'un besoin naturel. Ainsi, Merleau-Ponty décrit différentes façons de vivre les émotions en fonction des différentes cultures. Pour conclure, il semble difficile de distinguer ce qui relève de la culture et ce qui relève de la nature en l'Homme. [...]
[...] L'homme n'est-il fait que de culture ? L'homme doit-il se tourner vers cette recherche de la culture pour se parfaire moralement ou son sens moral est-il naturel ? N'y a t-il pas une donnée biologique commune à tous les hommes qui correspondrait à une nature de l'Homme ? Si on admet cette part de nature de l'Homme, comment distinguer ce qui relève de la nature et ce qui relève de la culture en l'Homme ? Pour répondre à cette problématique, nous verrons que l'homme est un être de culture, et que cela le distingue des autres êtres vivants. [...]
[...] Cela s'appuie sur l'idée kantienne développée dans l'Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique. Kant explique que la raison est ce qui doit permettre à l'Homme de se créer des outils. Kant pense que les autres animaux ont déjà certains outils, comme des crocs ou des griffes. Kant affirme que la connaissance est quelque chose que l'homme doit acquérir, quelque chose qui n'est pas inné. L'homme va faire l'expérience, lorsqu'il sera confronté à son environnement, de ce qu'il lui manque, de ce qu'il a besoin et va créer tout cela. [...]
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