Au fur et à mesure des découvertes de la science, nous comprenons de mieux en mieux l'homme dans sa dimension et les éléments qui le composent : les organes, les cellules, etc. Cependant, comprendre l'homme et son fonctionnement, n'est-ce pas détruire un mythe établi sur l'homme et par l'homme en tant qu'exception au sein de la nature ? A contrario, placer l'homme au même niveau que les plantes, les animaux, n'est-ce pas chosifier l'Homme (avec un « h » majuscule) ? L'homme n'est-il pas doté d'une âme qui lui permet de communier avec un être de perfection qu'est Dieu ? (...)
[...] CONCLUSION : L'affirmation l'homme est une exception au sein de la nature ne fait pas l'unanimité. L'homme est une exception au sein de la nature car il est capable d'exploiter tout son potentiel intellectuel et créateur, autrement dit, l'homme serait perfectible. Si le déterminisme semble gouverner la nature dans son ensemble, l'homme devient une exception au sein de cette nature dans la mesure où il a pris conscience de ce déterminisme. Il peut alors maîtriser cette nature, cependant cette maîtrise a des limites, car si l'homme peut anticiper le déterminisme, il est entièrement soumis au hasard. [...]
[...] Que valent les contestations de cette affirmation ? Au fur et à mesure des découvertes de la science, nous comprenons de mieux en mieux l'homme dans sa dimension et les éléments qui le composent : les organes, les cellules, etc. Cependant, comprendre l'homme et son fonctionnement, n'est-ce pas détruire un mythe établi sur l'homme et par l'homme en tant qu'exception au sein de la nature ? A contrario, placer l'homme au même niveau que les plantes, les animaux, n'est-ce pas chosifier l'Homme (avec un h majuscule) ? [...]
[...] Alors l'homme ne serait pas un un empire dans un empire (citation de Spinoza), il serait soumis comme tous les éléments de la nature tels que la terre, une feuille, le vent, à des lois qui le dépassent. Il faut également prendre en considération l'intervention du hasard. Mais le hasard existe-t-il ? La science répond affirmativement à cette question. Certes, la physique doit ses formules, ses propriétés au déterminisme. Sans déterminisme, un corps pourrait être soumis à la gravitation un jour ou l'autre, puis n'y être plus soumis arbitrairement (ou du moins, le phénomène serait inexpliqué). [...]
[...] Affirmer que l'homme est une exception au sein de la nature serait affirmer que l'homme constitue une entité à part au sein de cette nature, donc qu'il se différencie des autres éléments qui composent cette nature. Ainsi, les capacités intellectuelles, des sentiments forts tels que la passion et la haine, la volonté sont des caractéristiques propres à l'esprit humain. Les capacités intellectuelles de l'homme sont indéniables : la taille de son cerveau largement supérieure aux autres êtres vivants indique l'hégémonie intellectuelle de l'homme sur la plupart des animaux. [...]
[...] Ce rite funéraire traduit le début d'une réflexion sur la vie la mort, donc le début de la philosophie. D'autre part, l'homme se distingue des autres êtres vivants (tels que les plantes qui sont insensibles) par sa sensibilité. Certes les animaux peuvent connaître la peur tel un chien qui fuit le bruit de l'aspirateur, la joie, mais à la différence des hommes, les animaux ne connaissent ni la haine, ni la passion. La passion et la haine seraient le propre de l'homme selon Ferry. [...]
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