Homme, vie en société, légitimité, Thomas Hobbes, Aristote, biologie, langage, compassion, pitié, empathie, conflit, opposition, solitude, recherche du bonheur
Les nombreux conflits qui caractérisent l'existence humaine dans l'histoire montrent la difficulté de l'homme à vivre en société. La société qui est l'ensemble des êtres humains vivants en groupe organisé. Ainsi, l'homme est-il fait pour vivre en société ? Il est donc légitime de se demander si c'est notre nature qui nous pousse à vivre en société. Ou, est-ce que la vie en société est une contrainte inévitable à laquelle nous nous plions pour servir notre propre intérêt ?
[...] Mais cette vision contradictoire devrait-elle être le dernier mot ? Ne peut-on imaginer une société qui considère la dualité des personnes sans se fonder sur la concurrence ? Puis l'enjeu est de trouver le meilleur modèle social qui ne tue pas l'individu, mais lui permette de le réaliser, la méthode est d'évaluer ces choses intérieures pour le rapprocher des autres, ce qui le fait partager et s'orienter vers le sentiment d'être heureux vis-à-vis des autres, mais aussi en reconnaissant le droit d'être différent et seul. [...]
[...] À l'origine, l'homme est un animal considéré comme apolitique, il a une vie dangereuse rythmée par le conflit. C'est le point de vue défendu par HOBBES dans son œuvre Le Léviathan : « [ . ] la vie de l'homme est solitaire, indigente, dégoûtante, animale et brève ». En effet, le philosophe anglais considère que les hommes ont une égalité naturelle, qu'elle soit physique ou morale. Sur le plan physique il affirme que plus ou moins chaque homme est doté de la même force, et sur le plan intellectuel, les hommes sont à même niveau par l'égalité de l'expérience. [...]
[...] L'insociabilité de l'homme le pousse à une rivalité et à la volonté d'être meilleur qu'autrui. C'est cette compétition qui améliore les capacités de l'homme à se surpasser. Si l'homme n'était que sociable, alors le progrès n'aurait pas lieu, c'est le conflit qui permet le progrès. On peut cependant se demander si le conflit et l'opposition sont vraiment l'idéal, peut-être qu'il y a un juste-milieu plus pacifique ? Cela ressemble à de l'anarchisme, c'est-à-dire la mise en valeur de la liberté individuelle et la négation du principe d'autorité. [...]
[...] L'homme est-il fait pour vivre en société ? Les nombreux conflits qui caractérisent l'existence humaine dans l'histoire montrent la difficulté de l'homme à vivre en société. La société qui est l'ensemble des êtres humains vivants en groupe organisé. Ainsi, l'homme est- il fait pour vivre en société ? Il est donc légitime de se demander si c'est notre nature qui nous pousse à vivre en société. Ou, est-ce que la vie en société est une contrainte inévitable à laquelle nous nous plions pour servir notre propre intérêt ? [...]
[...] Ainsi, il aboutit aux notions du bien et du mal, et du juste et de l'injuste. C'est le point de vue d'ARISTOTE dans Les Politiques. Il affirme que l'homme est un animal politique, c'est-à-dire un animal sociable et adapté pour la « cité ». Aristote traite également le sujet des cités, elles apparaissent naturellement. Il considère les individualistes, soit comme étant incapable de vivre en société, ce qui provient de la volonté de servir uniquement ses intérêts qui lui sont propres, telle une bête ou comme quelqu'un de surhumain, comparable à un dieu. [...]
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