De nos jours il paraît évident que l'homme se différencie de son frère l'animal de part son intelligence et la grandeur de son évolution. Mais ne serait-il pas exagéré de dire que l'homme se définit contre l'animal? L'adverbe "contre'' traduit une opposition nette entre la nature de l'homme et celle de l'animal. En effet cette question n'est pas aussi facile qu'elle en a l'air. Car définir l'homme correspond à définir sa nature précise, son essence. Or la nature de l'homme revient à définir la nature d'un être tout à fait particulier. Effectivement l'homme est un être naturel par le fait que c'est un être vivant au même titre que les végétaux et les animaux. Mais dire que l'homme est un être naturel revient à dire qu'il a atteint sa nature, c'est à dire son essence, sa finalité même dans son existence naturelle. Or, le moins que l'on puisse dire est que l'homme ne se contente pas d'une existence purement naturelle, contrairement cette fois-ci aux plantes et aux animaux. Alors si l'homme n'est pas totalement un être naturel (...)
[...] Dans ce monde il nit donc sa nature animale qui ne peut être admise dans ce genre de société où l'apparence et les actes d'une personne sont soumises au jugement d'autrui par rapport à une norme commune que la culture instaure. C'est pour cela que l'on ne peut pas dire que l'homme se définit contre sa nature animale. Car il ne se définit pas contre sa nature mais en nit une de sa partie de celle-ci. C'est ce que déclare le philosophe Bataille dans l'Erotisme pour lui L'homme est l'animal qui n'accepte pas simplement le donné naturel mais qui le nie. [...]
[...] Il sabote ses propres conditions d'existence et de survie car l'homme a besoin de la nature pour satisfaire ces besoins vitaux. Vous l'aurez compris l'homme est bien un être naturel. Mais c'est un individu tout à fait à part car il est certes un être de la même nature que l'animal. En revanche on ne peut pas le définir comme un animal au sens restreint. C'est à dire le considérer comme un être sans aucune réflexion ni liberté ni spiritualité, un être qui s'serait totalement au service de ses besoins. [...]
[...] L'homme se définit-il contre l'animal ? De nos jours il paraît évident que l'homme se différencie de son frère l'animal de part son intelligence et la grandeur de son évolution. Mais ne serait-il pas exagéré de dire que l'homme se définit contre l'animal? L'adverbe ‘‘contre'' traduit une opposition nette entre la nature de l'homme et celle de l'animal. En effet cette question n'est pas aussi facile qu'elle en a l'air. Car définir l'homme correspond à définir sa nature précise, son essence. [...]
[...] Nous en conclurons que l'homme ne se définit pas contre l'animal mais avec celui-ci. En effet l'homme ne serait pas ce qu'il est, s'il était définit contre l'animal car il deviendrait un être dénaturé par le fait de la perte de son essence naturelle originelle. Nous avons vu que l'homme est un être a double natures qui mêle à la fois la nature humaine et animale. De plus si l'homme n'était qu'un animal, il renierait sa nature humaine qui fait de lui cet être à part qui surpasse l'animal tout en lui étant égal. [...]
[...] L'homme est un être possédant une nature ambiguë qui va parfois à l'encontre de celle de l'animal. Cette spécificité de la nature humaine vient d'une part du fait que l'homme est à la fois immanent et transcendant au monde animal. Il est immanent à ce monde par le fait de sa nature puisqu'il provient lui-même de la nature et qu'il a besoin d'elle en tant qu'environnement pour survenir à ses besoins vitaux. En revanche, il transcendant les animaux par sa conscience. [...]
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