De plus, l'animal et l'homme s'inscrivent dans l'histoire de l'évolution des espèces, et obéissent tous les deux à des lois biologiques. Ils naissent, ils se développent, ils meurent.
Enfin, l'animal et l'homme sont tous les deux soumis à la contrainte du besoin. Pour se maintenir en vie, il leur faut se nourrir, se mettre à l'abri. Cet instinct de survie est présent chez l'homme (...)
[...] Il faut distinguer l'intelligence de l'homme de l'instinct de l'animal. L'intelligence est comme l'instinct : une fonction d'adaptation au réel, mais qui suppose construction et invention, elle est en cela proprement humaine. L'instinct, est au contraire un comportement qui s'adapte aux situations, et qui est complètement génétique. L'intelligence relève de l'acquis et du particulier. Cette particularité qui le distingue de l'animal lui permet aussi de choisir ses valeurs, ses actes : l'homme est libre. L'homme choisit et se choisit. Cette liberté n'existe pas chez l'animal d'après Descartes. [...]
[...] On diffère l'homme de l'animal, car c'est un être pensant et libre, qui a une vie politique organisé, connait les arts et les sciences. Mais dans cette perspective, les progrès de la culture sont le résultat d'un principe métaphysique, la nature, que l'homme ne maîtrise pas, ou n'a pas conscience de son impact. Les lois que caractérise la justice humaine que l'on présente comme raisonnable et universelle, relève de la loi de la nature celle du rapport de force. Les hommes les plus faibles essayent de se protéger en invoquant le bien et le mal, les caractéristiques de la justice afin de pallier à leur infériorité. [...]
[...] La culture s'oppose à la nature comme l'homme s'oppose à l'animal. La nature est ce qui existe indépendamment de toute intervention humaine. Au contraire, la culture, elle, est construite par les hommes, comme par exemple, une œuvre d'art, un livre La culture peut se traduire par le langage propre qu'à l'homme. Ses cultures sont riches et différenciés par les croyances, les modes de vie Dans le monde, il existe différentes cultures crées par les hommes, la culture est uniquement une œuvre humaine. [...]
[...] DISSERTATION PHILOSOPHIE Prétendre distinguer l'homme de l'animal est-ce légitime ? Est-ce qu'on peut dire que l'homme est un animal ? Ou qu'il s'en distingue complètement ? Par quoi y ressemblent-ils ? Par quoi s'en distinguent-ils ? Dans un premier temps, nous verrons que l'homme ne se distingue pas de l'animal, puis nous verrons en quoi il s'y différencie L'animal fait partie des vivants, il se distingue du végétal par sa mobilité. L'homme d'un point de vue biologique est semblable à un animal. [...]
[...] Il est plus qu'un animal, il appartient au monde naturel mais aussi au monde spirituel. C'est cette distinction absolue : la pensée qui diffère l'homme de l'animal. Néanmoins, cette distinction est discutée par des philosophes, comme Rousseau qui dit que l'animal a un sentiment de pitié (qui est le début de la moralité) partagée par l'homme et l'animal. Seul l'homme est capable de pensée, c'est-à-dire de conscience et de langage. Cette pensée lui a appris, à se faire respecter, il sait qu'il n'est pas une simple chose, dont on peut disposer (cf. Auguste Comte). [...]
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