humanité, Freud, Darwin, Aristote, langue, écriture, réalité, psychologie sociale, monde, société moderne, géopolitique, Emmanuel Kant, Pensées, opinion, l'homme et l'animal, suprématie humaine
Comme le pensait Freud, l'on peut dire que l'Homme vit depuis 1859 une nouvelle « blessure narcissique ». En effet, il en est fini de cette place prédominante qui le distingue des animaux vulgaires, désormais l'Homme est, selon Charles Darwin, un animal comme les autres. On ose alors les comparaisons les plus audacieuses entre les animaux du monde et les Hommes, mais l'Homme est-il pourtant pareil à un porc se roulant dans la boue ? Tous les discours semblent réglés, y compris au sein de l'éducation : l'Homme est un animal comme les autres. C'est la fin de la domination morale de l'Homme qui se voit dorénavant rabaissé soit au stade de tortionnaire, puisqu'en effet ce dernier utilise les animaux pour ses propres intérêts, soit de manière plus métaphysique, par sa génétique, son corps, son enveloppe charnelle. Ainsi l'Homme prend-il conscience de son caractère « commun », car il est organique comme la plante, mortel, et il se reproduit comme le cheval. D'un point de vue scientifique, les ressemblances génétiques et morphologiques avec les grands primates paraissent incontestables : nous partageons près de 98,99 % de notre génome avec ces derniers et certains singes présentent un larynx. L'organe emblématique de la suprématie humaine qui permet le « logos » et qui fait de nous des « animaux politiques » selon Aristote, puisque nous sommes destinés à vivre en communauté au sein d'un « polis », est désacralisé.
[...] Ne serait-ce pas l'instinct du chien qui lui commande d'être avec l'Homme ? Lorsque vous vous rendez dans un chenil de la SPA et que vous prenez le temps de caresser certains chiens, vous remarquerez bien-vite que peu importe si vous les désirez ou pas, si vous ressentez de l'affection pour eux ou pas, ils sont capables de développer un attachement qui peut être rapide, prouvant qu'ils sont des animaux sociaux capable de nouer des liens avec des individus d'autres espèces. [...]
[...] L'Art est en effet une échappatoire, on ne connaît pas la souffrance de la négation du désir comblé, ni l'ennui découlant de l'attente de la satisfaction du désir lorsque l'on contemple une œuvre d'Art. C'est même précisément ce qui nous sort de notre condition d'animal, on se soustrait à la nature par la contemplation, dans le sens où l'on refuse le l'attente du désir et son contentement, deux notions qui sont animales. En effet l'animal ne vit que pour combler ses désirs, c'est une vie perpétuelle de recherches de la satisfaction et de souffrance du contentement : se reproduire, manger, dormir. L'Homme, parvient à s'élever au-delà de ce qui est purement naturel. [...]
[...] C'est en fait observable chez la plupart des animaux terrestres et aquatiques. L'orque est en effet parfaitement capable de « jouer à la balle » sans pour autant qu'il y ait de balle dans son milieu naturel. La dimension de l'instrument de jouissance est l'une des premières étapes vers la captation émotive, l'attachement. Cet attachement, il est aujourd'hui socialement déterminé. Avoir un animal de compagnie est devenu un désir qui n'est en rien réfréné, si vous avez peur des chiens, pourquoi ne pas adopter un chat, ou même un serpent ? [...]
[...] Rien de rationnel, et c'est pourtant la Raison qui permis l'émergence de ce non-sens, de cette horreur à travers l'échafaudage d'une idéologie, une doctrine politique. L'animal, ne disposant pas de Raison, peut-il perpétrer de tels agissements ? S'il n'est pas capable de raisonner et donc de se perfectionner, l'animal possède néanmoins un trait particulièrement intéressant : « l'instinct », serait-ce alors une forme de Raison ? Il est en effet intéressant d'observer dans le règne animal les comportements de différentes espèces qui semblent étrangement « raisonnables ». [...]
[...] Récemment, en Chine, des chercheurs Espagnols en génétique réussirent à créer 132 embryons « chimériques », un terme flou qui masque en réalité le simple fait que ces derniers aient croisés des cellules-œufs de singe avec quelques cellules humaines. Une expérience de 19 jours qui démontre la perfection du développement d'un tel organisme chimérique, car tous ces embryons, jusqu'à leurs destructions, furent en parfait état. Cette expérimentation qui pris place en Chine à soulevée une réelle controverse éthique. Mais pourquoi ? Est-ce parce que nous prenons conscience de nos aptitudes à influer sur notre milieu jusqu'à prendre la place de l'évolution elle-même ? Ou bien est-ce parce qu'au fond, nous avons peur. [...]
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