C'est pour cela que la question « suis-je responsable de ce que je suis ? » nous amène à nous étonner car comment le passé, qui n'est plus, pourrait-il avoir construit le présent : le passé, cette forme du temps peut-il avoir une efficacité ? Ce qui ne dépend pas de moi, ce dont je ne suis pas responsable, n'est peut-être que la base sur laquelle je vais être libre de construire mon identité (...)
[...] C'est pour cela que la question suis-je responsable de ce que je suis ? nous amène à nous étonner car comment le passé, qui n'est plus, pourrait-il avoir construit le présent : le passé, cette forme du temps peut-il avoir une efficacité ? Ce qui ne dépend pas de moi, ce dont je ne suis pas responsable, n'est peut-être que la base sur laquelle je vais être libre de construire mon identité. On pourrait tout d'abord répondre oui car, d'après le libre arbitre, on assume entièrement nos actes et donc l'ensemble de notre passé. [...]
[...] Ainsi le concept du libre-arbitre est mis à mal par celui du déterminisme. Le déterminisme est une notion philosophique selon laquelle chaque évènement est déterminé par un principe de causalité scientifique et selon laquelle un ensemble de fait vont déterminer notre façon d'agir et de penser. Celui-ci existe chez tous les êtres vivants et l'Homme n'y échappe pas : nous y sommes tous soumis. D'après cette théorie certains facteurs génétiques et culturels nous orientent ; nous sommes presque entièrement déterminés par différents facteurs biologiques et sociaux. [...]
[...] Ainsi la dignité humaine tient a sa liberté car il n'y a pas une nature humaine mais un mouvement par lequel l'homme décide et réalise son essence : l'homme est ce qu'il devient. Donc on est responsable de ce que l'on est car on a pu choisir de l'être. Mais que penser alors de tous nos gestes mécaniques comme lever le bras par exemple. Poussons encore un peu plus loin l'idée : comment décider de tout alors que nous n'avons aucun pouvoir de décision sur notre venue au monde. [...]
[...] Ainsi les déterministes pensent que l'homme agit que pour des facteurs non influençables et donc qu'il ne saura jamais tenu responsable d'actes qui dépendent pas de sa volonté propre. Mais les actes que l'on fait son une grande partie de notre existence ; donc on ne peut être responsable de ce que l'on fait. Mais en réalité l'homme est responsable de ce qu'il est car il doit toujours assumer le choix de ses actes qu'ils soient induits par sa volonté propre ou par des facteurs déterministes. En effet l'Homme est d'abord un animal (fœtus) puis un homme lorsque l'âme est introduite. [...]
[...] Le second groupe serait constitué de facteurs extérieurs acquis. En effet, ce serait des facteurs qui ont pour but de conditionner les individus tout au long de leur vie et qui seraient en rapport avec l'influence du milieu. Ils seraient entraînés tout d'abord par la civilisation et plus précisément la culture et la religion. Ainsi le fait de vivre dans une certaine culture ou religion nous déterminerait ; par exemple l'acceptation de la polygamie dans les pays musulmans alors que celle-ci est formellement interdite dans les pays occidentaux tel que la France. [...]
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