C'est un sujet qui porte sur la pratique et la nature de la pratique; comment agir? On cherche une fin morale, qui dois-je viser à travers mon action? L'Homme n'est pas un animal spontanément bon, mais c'est un animal qui se pose spontanément la question sur la bonté.
L'Homme en tant qu'animal est un être intéressé, il poursuit son propre intérêt et il met tout les moyens à sa disposition. Cet égoïsme naturelle Rousseau l'appel "amour de soi".
L'Homme ne vit jamais seul, la première des sociétés c'est la famille. L'Homme est spectateur des efforts qu'autrui met à satisfaire son propre intérêt, mais nous essuyons des échecs également, donc l'Homme est aussi spectateur de le souffrance d'autrui.
D'après Rousseau pour avoir de la pitié il faut qu'il y ait un animal sensible, un spectacle de souffrance, l'identification possible à cette souffrance et une absence d'exercice de la raison. L'amour de soi a une extension naturelle de la pitié. L'amour de soi est différent de l'amour propre, les deux ne sont pas compatibles. L'amour propre est une évolution social de l'amour de soi et il se fait sur le mode de la comparaison. Il a avoir avec l'apparence que l'on a de soi dans la société.
Il y a plusieurs versions de la pitié, par exemple le courage pour sauver ses petits, la répugnance à la provocation de la souffrance, l'inquiétude devant le cadavre ou encore l'impuissance angoissée. Les caractéristiques de la pitié sont les suivants: disposition sensible, vertu universelle, pré réflexibilité, utilité (conserver l'espèce), naturalité, plus fort que l'immoralité, cause de toutes les vertus sociales (générosité), spontanéité. La pitié réalise le bien.
[...] La pitié réalise le bien. La réflexion empêche la manifestation de la pitié car elle rend impossible l'identification avec celui qui souffre. Lorsqu'on a pitié on se met à la place de celui qui souffre, on s'identifie à du non identifiable; la raison nous fait comprendre que ce n'est pas nous qui souffrons. "Fais à autrui ce que tu veux qu'il te fasse" est une moralité raisonnée; "fais ton bien avec le moindre mal d'autrui qu'il est possible" est une moralité sensible (pitié). [...]
[...] Rationalité de l'exigence morale 1. Le devoir Il est ni prudent, ni conforme au devoir moral de mentir. Quelqu'un qui ne ment pas est indifféremment motivé par la prudence et le devoir. La véritable prudence est inexistante car on ne peut jamais prévoir les réactions d'autrui et les conséquences de nos actes. Être prudent c'est se placer dans la situation la moins défavorable. Dans le mensonge on se tire de l'embarras et on se voit retire la confiance d'autrui. C'est quantifiable, car je sais ce que je gagne. [...]
[...] La "pitié naturelle" L'Homme en tant qu'animal est un être intéressé, il poursuit son propre intérêt et il met tout les moyens à sa disposition. Cet égoïsme naturel Rousseau l'appel "amour de soi". L'Homme ne vit jamais seul, la première des sociétés c'est la famille. L'Homme est spectateur des efforts qu'autrui met à satisfaire son propre intérêt, mais nous essuyons des échecs également, donc l'Homme est aussi spectateur de le souffrance d'autrui. D'après Rousseau pour avoir de la pitié il faut qu'il y ait un animal sensible, un spectacle de souffrance, l'identification possible à cette souffrance et une absence d'exercice de la raison. [...]
[...] L'Homme est fondamentalement vulnérable car il est périssable. L'Homme est beaucoup plus infiniment fort que faible, c'est la relation avec l'autre qui va relever notre force. L'autre peut s'opposer absolument à moi car il est libre ( par sa volonté), il s'autodétermine et cela le rend totalement imperméable de l'extérieur. C'est ce que Levinas appel le "pour soi". Il y a un caractère intransigeant dans la volonté, elle est inébranlable. La force de l'Homme est une réaction imprévisible et elle est transcendante de son être. [...]
[...] La rencontre avec autrui m'ouvre nécessairement à une expérience morale; se présente à moi un devoir, un "tu dois". Elle à sa justification dans la vulnérabilité de l'autre. Il y a deux modes de rapport a à l'autre: l'utilisation de la force où j'abuse de la faiblesse de l'autre et la relation morale où je respecte et protège l'autre selon une loi morale et non une loi naturelle. La relation morale est nécessaire, c'est ce qui fait que nous sommes des Hommes et des animaux, elle est originelle. [...]
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