Hobbes décrit, tout d'abord, le caractère subjectif de la signification des mots (ligne 1 à 5) et en montre l'origine (ligne 5 à 12) pour enfin exposer les conséquences de ce quiproquo (ligne 12 à 23).
Hobbes montre le caractère subjectif des mots arborant que leur signification varie d'un homme à l'autre et, par conséquent, l'objectivité est exclue. Mais l'auteur prend soin de différencier la notion des mots. En effet, la subjectivité concerne les mots concernant le registre des sentiments. Dès lors, les mots employés ne concernent pas le monde sensible, autrement dit le monde extérieur, mais bel et bien l'intériorité de l'homme. Ainsi, chaque homme ressente différemment les sentiments et, par conséquent, les mots pour les exprimer sont propres à chacun. (...)
[...] Dès lors, il semble que la conscience et la perception donnent un sens aux mots. Ainsi, une chose peut être nommée de différentes façons par les hommes alors qu'elle ne désigne qu'une seule et même chose. Ainsi, une rose peut être nommée rouge, rose, parfum, beauté Tous ses noms désigneront donc la perception que les hommes en ont mais l'objet concerné ne sera pas pour autant multiple. Selon Hobbes, l'homme se représente les objets en fonction de ses sentiments. Autrement dit, la subjectivité du langage est due à la manière dont l'objet nous affecte. [...]
[...] Ligne 1 à 5 (Les noms [ ] moments différents) : Hobbes montre le caractère subjectif des mots arborant que leur signification varie d'un homme à l'autre et, par conséquent, l'objectivité est exclue. Mais l'auteur prend soin de différencier la notion des mots. En effet, la subjectivité concerne les mots concernant le registre des sentiments. Dès lors, les mots employés ne concernent pas le monde sensible, autrement dit le monde extérieur, mais bel et bien l'intériorité de l'homme. Ainsi, chaque homme ressente différemment les sentiments et, par conséquent, les mots pour les exprimer sont propres à chacun. [...]
[...] Autrement dit, les hommes, étant subjectifs, ne peuvent s'accorder sur une idée générale que serait le Bien et le Mal puisque chacun en aurait sa propre définition. Dès lors, Hobbes illustre le précepte par différents points de vue d'une même action. Il montre ainsi que la même chose peut être représentée différemment selon nos sentiments. Dès lors, il s'avère impossible de raisonner par les mots puisque ces derniers diffèrent selon les opinions. Hobbes consolide cette idée par l'exemple des métaphores qui détiennent un caractère subjectif. Mais celles-ci demeurent néanmoins moins dangereuses dans la mesure où elles se présentent comme subjectives contrairement aux mots. [...]
[...] Par la suite, Hobbes va donc expliquer la formation des sentiments qui déterminent les représentations de l'homme. Nos représentations s'imprègnent de nos sentiments, ce qui conduit à dire qu'il n'y a aucune généralisation des représentations. Dès lors, notre esprit, subjectif est- il, ne fait que traduire simplement nos sentiments. Ainsi, Hobbes montre que nos représentations ne peuvent pas être générales mais uniquement des représentations propres à chacun. Ligne 12 à 23 (C'est pourquoi [ ] les autres noms) : Ainsi, les mots ne permettent pas à l'homme de pouvoir raisonner dans la mesure où il ne comporte aucun concept mais uniquement à des sentiments variables. [...]
[...] C'est pourquoi, lorsqu'ils raisonnent, les hommes doivent prendre garde aux mots, lesquels ont aussi, au delà de la signification de ce que nous imaginons leur être propre, une signification renvoyant à la nature, à la disposition et à l'intérêt de celui qui parle; tels sont les noms des vertus et des vices : car un homme appelle sagesse ce qu'un autre appelle crainte; et l'un appelle cruauté ce qu'un autre appelle justice; l'un prodigalité ce qu'un autre appelle magnificence; l'un gravité ce qu'un autre appelle stupidité, etc. Il en résulte que de tels noms ne peuvent jamais être les véritables fondements d'aucune espèce de raisonnement. Les métaphores et les figures du discours ne le peuvent pas davantage : mais elles sont moins dangereuses parce qu'elles professent leur caractère changeant, ce que ne font pas les autres noms. Thème : Le rapport entre les mots et nos idées Problème : Le mot utilisé est-il objectif ou, au contraire, décrit-il une représentation subjective des choses ? [...]
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