La république, Léviathan, est comme un homme artificiel, créé par l'homme (la souveraineté est comme un âme artificielle, la récompense et la punition sont les nerfs etc.). La phrase « connais-toi toi-même » prend donc tout son sens : il faut se connaître pour connaître tous les hommes, appréhender leur comportement, mais aussi connaître l'homme en général, ce qui permet de mieux comprendre la république (...)
[...] Les sujets doivent aussi être éduqués à respecter la propriété des autres et à aimer leur prochain. La justice ne doit pas privilégier les grands dans la république. Les riches et les pauvres sont égaux face aux impôts, qu'ils doivent tous payer. Le souverain doit forcer les bien-portants à travailler mais doit aider les pauvres et les invalides à subsister. Le souverain doit faire des bonnes lois : lois nécessaires pour le peuple (et pour lui : l'intérêt du peuple et le sien sont confondus). Il doit bien user des récompenses et punitions qu'il attribue. [...]
[...] Il doit nommer des bons conseillers, juges, militaires. En résumé, le souverain doit bien user de ses droits, droits qui sont donc liés à des devoirs pour lui. [...]
[...] C'est pourquoi tous les hommes veulent dominer les autres, et ceux qui ne le voudraient pas à l'origine le veulent pour se défendre des autres hommes qui veulent les dominer. Les hommes sont en conflit soit par rivalité (intérêts matériels . soit par défense contre les autres, soit par fierté. Il en résulte que les hommes sont naturellement en état de guerre, ce qui n'est pas simplement une action ponctuelle mais un état, où la peur règne et où les notions de bien et de mal, de justice et d'injustice n'existent pas, car il n'y a pas de pouvoir commun, de loi. Seule nécessité : satisfaire ses intérêts particuliers. [...]
[...] Liberté et nécessité (issue d'une cause) sont compatibles. La liberté de sujet se définit par un rapport à des conventions qu'ils ont établi (ex : Etat et lois civiles). Cette liberté n'est pas incompatible avec la puissance illimitée du souverain. Quels droits avons-nous abandonnés en construisant l'Etat ? Les conventions de ne pas défendre son corps sont nulles ( on peut résister à une condamnation à mort, à toute tentative de nous tuer. On ne peut s'accuser soi-même. On ne peut être contraint de faire la guerre (si peur ( c déshonorant mas pas injuste). [...]
[...] Des dominations paternelle et despotique. Dans une République par acquisition le souverain acquiert le pouvoir par la force. Cela revient presque au même que dans une République par institution : dans celle-ci les hommes veulent faire une République car ils ont peur les uns des autre, alors que par acquisition les hommes font une République car ils ont peur d'un seul homme : le souverain. Les droits du souverain sont les mêmes. La domination s'acquiert de deux façons : par génération et par conquête. [...]
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