Au XVIIème siècle, la philosophie politique est rentrée dans sa période dite « moderne » par opposition à la période « antique ». La rupture s'est effectuée notamment avec Nicholas Machiavel, qui a introduit l'idée d'amoralisme et qui s'est concentré sur le problème du pouvoir, comment le conserver. Cette rupture dans la philosophie politique est contemporaine à la période dite de Renaissance. En Europe, les penseurs ont vu les horreurs des guerres de religion et se tournent désormais vers des modèles de pensée autres. C'est le cas notamment de Thomas Hobbes, philosophe anglais du XVIIème siècle. Il est des philosophes dits "contractualistes", qui établissent des théories sur l'idée d'un contrat social entre les hommes. C'est idée est présente dans son oeuvre Le Leviathan, qui date de 1651.
Ainsi, Thomas Hobbes propose une nouvelle vision de l'homme et de son état. En effet, il distingue deux états, l'un naturel et l'autre civil. Ce dernier étant permis pas le contrat social. Par conséquent la question est donc de savoir quel est le contenu de ce contrat (...)
[...] Par cette dialectique, l'auteur anglais rompt avec les visions traditionnelles du pouvoir donné par dieu délégué aux rois. Il créé ainsi le courant réaliste, qui prend ses sources dans les nécessités que l'homme a pour survivre. Par cette première théorie du contrat social, Hobbes dégage la problématique de l'état naturel de l'homme, et ses réponses sont différentes de celles apportées par Rousseau, qui voit en l'homme non pas un loup, mais un bon sauvage. Ainsi, l'interrogation porte donc désormais sur le lien entre la nature de l'homme et la nature du contrat social. [...]
[...] Le contrat lie les hommes au Souverain par le transfert des droits, mais aussi entre chaque individu qui doivent tous renoncer à utiliser leur droit naturel. L'état civil est une création de la raison, car il est nécessaire à la survie des hommes, qui sont guidés par l'instinct de survie. Ainsi l'homme ne se met pas en société de façon naturelle mais bien par pur nécessité. En effet c'est l'instinct de survie qui guide les hommes, sentant que le maintien dans l'état naturel mènera uniquement à la destruction de l'humanité. Hobbes par cette théorie pose les fondements de la doctrine réaliste. [...]
[...] C'est notamment le cas de Rousseau, autre penseur contractualiste. Rousseau soutenait le thèse du bon sauvage c'est à dire que l'homme nait naturellement bon et c'est la société qui le corrompt. Pour l'auteur suisse, l'homme n'a pas de nécessité sociale comme le prétend Hobbes. En effet l'homme est satisfait par la nature. A l'état naturel il est doté de son unique instinct et de la raison en puissance. Par la raison, l'homme peut se tourner vers une nature sociale, mais cette raison ne se développera pas nécessairement car elle est en puissance. [...]
[...] C'est le cas notamment de Thomas Hobbes, philosophe anglais du XVIIème siècle. Il est des philosophes dits contractualistes qui établissent des théories sur l'idée d'un contrat social entre les hommes. Cette idée est présente dans son œuvre le Leviathan , qui date de 1651. Ainsi, Thomas Hobbes propose une nouvelle vision de l'homme et de son état. En effet il distingue deux états, l'un naturel et l'autre civil. Ce dernier étant permis pas le contrat social. Par conséquent la question est donc de savoir quel est le contenu de ce contrat. [...]
[...] Hobbes distingue deux états pour l'homme. Le premier est le droit naturel et le deuxième est un état social ou civil. L'état naturel est une théorie, une création de la pensée, et non pas une réalité historique. Hobbes crée cet imaginaire pour comprendre ce que serait la société sans un pouvoir. L'état naturel est une anarchie, chaque homme disposant de son droit de nature, c'est à dire que chacun est libre de survivre par tous les moyens possibles. En effet l'homme par la loi de nature ne peut accepter qu'on lui fasse ou lui enlève quelque chose qui sera contraire à sa survie. [...]
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