L'historien peut-il être objectif, subjectif, faits historiques, dissertation
L'historien est le théoricien de l'histoire. On distingue en général trois types d'historiens. Lorsqu'on considère l'histoire comme l'ensemble des récits historiques, l'historien est alors l'auteur de ces récits. L'histoire peut également être comprise comme l'objet d'étude de l'historien qui est dans ce cas celui qui étudie les événements historiques du passé. Enfin, l'histoire peut être la discipline scolaire, l'historien est alors celui qui enseigne cette matière. En général, les trois tendent à se recouper, et surtout les deux premiers, car il est difficile d'étudier les événements sans en faire un récit. Le travail de l'historien consiste à écrire, rapporter ou raconter les faits historiques et leur succession. Le problème qui se pose concerne la nature de ce travail : l'historien doit-il seulement faire un compte rendu des événements passés tels qu'il les a observés pour en délivrer un rapport objectif ou doit-il les interpréter dans un certain sens qui rendra son rapport subjectif ?
[...] En effet, il est dans l'intérêt de tous pour alimenter la mémoire du passé par des connaissances historiques que l'historien soit objectif. Mais dans les faits, le problème est que même si l'historien doit être objectif, il ne le peut pas forcément. Il ne peut pas faire preuve d'une objectivité totale car il est impliqué dans son travail, qu'il est conditionné et qu'il s'appuie sur des sources externes plus ou moins objectives. Dans certains cas, il peut même être préférable que l'historien soit subjectif car cela peut amener un certain progrès faire travailler notre esprit critique à l'égard du récit historique. [...]
[...] Ils ne conduisent pas à une même fin ou direction qui serait préétablie. L'historien doit donc être objectif il peut être objectif car il ne peut pas faire autrement si on en croit cette théorie. Cependant on peut également penser dans un second temps qu'il n'est pas possible pour l'historien d'être totalement objectif car même s'il veut faire preuve de la plus grande objectivité possible dans son travail de rapport, il y a des facteurs dans son travail qui le rendent partiellement subjectif. [...]
[...] L'historien peut aussi faire le choix de privilégier le point de vue global plutôt que le point de vue local, en faisant une fois de plus preuve de subjectivité. Il est vrai que les grands événements sont souvent vus du point de vue des nations, des chefs d'Etat, et non d'individus. Un historien parfaitement objectif aurait traité à parts égales le point de vue global et le point de vue local en envisageant le sujet étudié sous tous les angles. [...]
[...] Devoir de philosophie (Terminale ES) L'historien peut-il être objectif ? L'historien est le théoricien de l'histoire. On distingue en général trois types d'historiens. Lorsqu'on considère l'histoire comme l'ensemble des récits historiques, l'historien est alors l'auteur de ces récits. L'histoire peut également être comprise comme l'objet d'étude de l'historien qui est dans ce cas celui qui étudie les événements historiques du passé. Enfin, l'histoire peut être la discipline scolaire, l'historien est alors celui qui enseigne cette matière. En général, les trois tendent à se recouper, et surtout les deux premiers, car il est difficile d'étudier les événements sans en faire un récit. [...]
[...] De plus, le sens que l'historien accorde n'es peut-être pas partagé par tout le monde. Même si on pense que l'histoire ne suis pas une direction préétablie, il peut être profitable de penser que les événements se succèdent pour aboutir à une même fin et d'agir comme si c'était le cas. Telle est la thèse du philosophe Emmanuel Kant pour qui le fait que l'histoire suit une certaine direction n'est qu'hypothétique mais que cette hypothèse peut nous faire évoluer vers plus de liberté, de rationalité et de progrès pour l'homme. [...]
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