Les cultures et civilisations ont des conceptions différentes du temps, se référant au temps historique des historiens (différent de la notion de « Sens de l'histoire » développé par les philosophies de l'histoire), et l'histoire en elle-même n'est une caractéristique que des seules civilisations, apparus avec la naissance de l'écriture.
Des méthodes opposées ont été élaborés pour caractériser ce concept de civilisation et permettre d'avoir une vision globale de leur devenir. Ces dernières ont débouchés sur des visions opposées que l'on va ici tenter de caractériser (...)
[...] Il ajoute à cette pluralité une caractéristique supplémentaire : l'incommunicabilité des civilisations. En effet selon lui, les civilisations constituent des blocs isolés qui ne peuvent communiquer entre-elles. Il caractérise cela en refusant de chercher à comprendre la naissance d'une civilisation car cela s'avère inaccessible à la connaissance ainsi qu'à la conscience humaine. Du fait de l'incommunicabilité des civilisations, chercher à comprendre la naissance d'une autre civilisation est par définition impossible car elle nous est inaccessible. Par conséquent, cette pluralité des civilisations, associée à l'incommunicabilité et à des histoires séparées, empêche toute unification au sein d'une même civilisation. [...]
[...] Sujet de Culture Générale: L'histoire travaille-t-elle à une unification de la civilisation ? Les cultures et civilisations ont des conceptions différentes du temps, se référant au temps historique des historiens (différent de la notion de Sens de l'histoire développé par les philosophies de l'histoire), et l'histoire en elle-même n'est une caractéristique que des seules civilisations, apparus avec la naissance de l'écriture. Des méthodes opposées ont été élaborés pour caractériser ce concept de civilisation et permettre d'avoir une vision globale de leur devenir. [...]
[...] Par conséquent, il est clair que pour Toynbee l'histoire contribue à cette unification des humanités au sien d'une même civilisation, qui est la civilisation occidentale. Le nouveau défi pour la civilisation globale est d'assurer la cohésion de ces humanités pour consolider cette unification et lui permettre de se maintenir dans la phase d'expansion et ainsi d'éviter un break-down, qui serait cette fois-ci serait fatale puisqu'elle concerne l'ensemble de l'humanité et non plus une simple culture ou civilisations isolée du reste de l'humanité. [...]
[...] Les philosophies de l'histoire poursuivent cette idée de force transcendante en stipulant qu'il existe une force, le Sens de l'histoire, qui dirige l'action des hommes sans qu'ils puissent s'y opposer. Selon ces conceptions, on serait tenté d'avancer l'idée que l''histoire serait une force toute puissante pouvant tendre vers quelque chose, travailler à un but ou tout du moins qu'elle serait influencée par une telle force. Mais cela va être remis en cause par les historiens qui vont définir un nouveau référentiel pour comprendre le déroulement des évènements et ce référentiel n'est autre que le concept de civilisation, qui va balayer toutes les autres conceptions. [...]
[...] Et enfin, dans une dernière partie nous verrons que l'histoire ne travaille pas à cette unification mais qu'elle se limite à y contribuer. Spengler a proposé une méthode dogmatique et pessimiste pour interpréter et caractériser ce concept de civilisation. Il met en avant le caractère biologique de ces super-individus historiques et en tant que tel il leurs insigne un destin qui est lui aussi biologique : la mort. En effet, selon lui une civilisation naît, connaît son apogée puis entame son déclin, qui la conduit finalement à la mort. [...]
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