Il s'agit donc de savoir si cette connaissance demeure multiple ou accède à l'unité (...)
[...] Ils ne veulent en effet de véritables enquêteurs travaillant avec méthode, n'ayant de cesse de se mettre à distance de l'objet (le passé), cad tachant de le décrire du dehors pour mieux éviter d'entrer en sympathie avec lui. Pourquoi, quoique les historiens aient une connaissance du passé humain irrémédiablement multiple ; cherchent ils néanmoins à l'unifier ? Pour le déterminer, nous étudierons d'abord pourquoi les historiens ont une connaissance du passé humain irrémédiablement multiple, puis pourquoi ils cherchent à l'unifier. I. Pourquoi les historiens ont-ils une connaissance du passé humain irrémédiablement multiple ? Il existe différentes formes de l'historiographie. [...]
[...] En d'autres termes, il s'agit ici d'une loi de la guerre affirmant la supériorité de la défensive sur l'offensive, laquelle peut permettre d'éclairer des événements historiques. Ainsi, si nous ne pouvons parler de lois de l'histoire : il nous est possible en revanche de parler des lois de l'existence sociale, dont les lois de la guerre, les lois économiques, politiques, géographiques ne sont qu'un exemple ou qu'une partie. Remarquons à ce sujet, que ces règles de la nécessité sociale ne sont en aucun cas celles de la moralité. [...]
[...] C'est d'ailleurs le talent de l'homme politique de savoir les déceler et les prévenir. En d'autres termes, nous pouvons prévoir en nous aidant de la comparaison avec les événements historiques précédents analogues, et d'après le principe que ce qui a été une fois réel, peut toujours être possible à l'avenir. Néanmoins, du fait de la variabilité des circonstances qui fait que les situations ne sont jamais exactement identiques, il est difficile de tirer des analogies historiques. Si tel était le cas, nous aurions pu éviter les horreurs et les déportations qu'a connues (entre autres) le peuple Kosovar ! [...]
[...] Y a-t-il une ou des histoires ? Introduction L'histoire (étymologiquement, du grec historia, historeïn : s'enquérir de) est la recherche qui veut connaître le passé humain, cad tout ce que les hommes ont fait et sans lequel notre présent serait doute différent. C'est ainsi le récit prétendu de ce que les hommes ont fait et qui vise la nécessité. En cela, il est possible de parler de connaissance. Il s'agit donc de savoir si cette connaissance demeure multiple ou accède à l'unité. [...]
[...] Lorsque Hegel écrit : Rien de grand dans le monde ne s'est fait sans passion il faut alors le comprendre en se souvenant d'une part que si ce sont les grands hommes qui font l'histoire, ils ne savent pas ce qu'ils font, et, d'autre part, que ces somnambules de l'histoire ne sont grands que parce qu'un peuple les reconnaît comme tels, car ils voient en eux l'incarnation de ces aspirations. En termes kantiens, l'Histoire considérée également comme un progrès a pour finalité la paix universelle, même si force est de constater que la justice est difficile à établir ici-bas (l'homme a une fâcheuse tendance au mal). D'où l'instauration indispensable d'une société des nations mue par une législation universelle, seul espoir pour l'homme de l'éduquer au bien. Parce que somme toute, l'Histoire a un sens : si l'expression fin de l'histoire a un sens, c'est un sens véritablement dynamique. [...]
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