Répétition de l'Histoire, guerres mondiales, enseignement scolaire, continuité temporelle, progrès techniques, grandes découvertes, crises politiques, politiques mémorielles, théorie de la fin de l'histoire, démocratie
De l'Histoire, nous comprenons généralement qu'elle est une matière importante étudiée dans l'enseignement scolaire, vu le nombre d'heures consacré à cette matière dans l'enseignement primaire et secondaire. Cette importance vient surement du fait que l'Histoire est le témoin de notre passé et le lien avec notre présent. Ainsi, si l'Histoire fait le lien entre notre passé et notre présent, que pouvons-nous en apprendre ? L'apprentissage de l'histoire se résumerait-il au savoir des 5 époques qui la constituent, partant de la préhistoire, jusqu'à l'époque contemporaine, en passant par le Moyen-âge ?
[...] L'Histoire se répète-t-elle ? De l'Histoire, nous comprenons généralement qu'elle est une matière importante étudiée dans l'enseignement scolaire, vu le nombre d'heures consacré à cette matière dans l'enseignement primaire et secondaire. Cette importance vient surement du fait que l'histoire est le témoin de notre passé et le lien avec notre présent. Ainsi, si l'histoire fait le lien entre notre passé et notre présent, que pouvons-nous en apprendre ? L'apprentissage de l'histoire se résumerait-il au savoir des 5 époques qui la constituent, partant de la préhistoire, jusqu'à l'époque contemporaine, en passant par le Moyen-âge ? [...]
[...] Ainsi, l'État britannique a suivi le sens de ce progrès social, allant vers une plus grande tolérance envers l'homosexualité, en délivrant la grâce royale à titre posthume à Alan Turing, qui avait été condamné pour « outrage aux bonnes mœurs » à la castration chimique. Ici, nous constatons donc bien que le progrès social repose sur une histoire linaire, car les pratiques du passé ont influencé le présent. En réalité, l'histoire ne peut se répéter, car elle suit l'évolution du progrès social et du progrès technique qui s'appuient sur une continuité temporelle. Ensuite, l'histoire ne peut se répéter, car celle-ci a une fin. [...]
[...] Ou alors, doit-on entendre que l'histoire n'a pas de fin, ce qui supposerait que l'homme préfère l'illusion de la continuité temporelle ? Si l'histoire est une illusion, nous ment-elle lorsqu'elle entend « s'approcher le plus possible de la vérité » ? En somme, l'histoire ne serait-elle pas la tragédie de l'homme, condamné à revivre les mêmes événements ? L'enjeu de cette dissertation sera donc de déterminer dans quelle mesure et à quelle échelle l'histoire se répète. Nous étudierons pour cela dans un premier temps que l'histoire peut être abordée de manière linéaire. [...]
[...] Premièrement, l'histoire ne peut se répéter puisque celle-ci suit le sens de l'évolution et du progrès. Il est à remarquer que le progrès dans l'histoire de l'humanité est double : on peut y voir un progrès social, qui serait la capacité d'envisager ou de concevoir un avenir meilleur, ou y voir un progrès technique qui serait l'amélioration des méthodes de production utilisées dans le processus productif de biens et de services. Quoi qu'il en soit, nous pouvons constater que chaque acception du progrès nous ramène à une vision linéaire de l'histoire. [...]
[...] L'histoire possède des finalités qui prennent la forme de crises. Ces dernières se caractérisent par l'impossibilité de la répétition, car elles marquent un changement durable des structures de la société. Il est à remarquer que l'histoire connait des crises différentes, certaines sont politiques (qui se traduisent par un changement des structures étatiques d'une société), et d'autres sont des crises de conscience (qui se traduisent par un changement des mentalités). En cas de crises politiques, la fin de l'histoire désigne l'avènement d'une forme étatique plus respectueuse de l'individu : la démocratie. [...]
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