La science, comme corpus de connaissances mais également comme manière d'aborder et de comprendre le monde, s'est constituée progressivement à cours des âges, depuis quelques millénaires. C'est en effet aux époques protohistoriques qu'ont commencé à se développer les spéculations intellectuelles visant à élucider les mystères de l'univers. L'histoire des sciences étudie le mouvement progressif de transformation de ces spéculations, et l'accumulation des connaissances qui l'accompagne. Nous présentons ici quelques grandes lignes de cette évolution de la connaissance scientifique.
[...] Mais il a également précisé que la démarche inductive, qui est la base de la validation d'une théorie scientifique, ne garantit en rien de la véracité d'une théorie. Elle ne la confirme que dans le cadre de l'expérience. Ainsi, plus le nombre d'expériences validant une théorie dans différents cas est important, plus le niveau de confiance en cette théorie est élevé, mais jamais ultime. le second est Thomas Kuhn, qui a expliqué que l'évolution de la science est ponctuée de longues périodes calmes (ou normales), où une théorie communément admise par le corps scientifique est enrichie et n'est que légèrement modifiée. [...]
[...] L'astronomie en est l'exemple parfait. Les Grecs sont considérés comme les fondateurs des mathématiques, car ils ont inventé ce qui en fait l'essence même : la démonstration. Thalès est parfois considéré comme le premier philosophe qui eut l'idée de raisonner sur les êtres mathématiques en eux-mêmes, sans plus s'aider de figures empiriques. L'arrivée de la preuve mathématique est certainement liée à l'installation de la démocratie et à la nécessité de démontrer la véracité de son discours, mais c'est avec Euclide qu'elle apparaît comme une composante intrinsèque de la pensée mathématique. [...]
[...] Les principaux mathématiciens hindous furent Âryabhata qui notamment calcula les quatre premières décimales de Pi et Brahmagupta qui travailla sur les séries de nombres et la définition du zéro. En chimie ils réalisèrent de remarquables travaux dans la fusion du fer. Ce qui leur permit notamment de fondre de grands objets comme le pilier de fer de Delhi, qui mesurent plus de sept mètres de haut pour un poids de plus de six tonnes. La particularité de ce pilier est qu'il ne présente aucune altération ou trace de rouille. [...]
[...] Et les mathématiques, un corps scientifique plus ou moins à part, deviennent la langue commune de bien des branches de la science contemporaine. La somme des connaissances devient telle qu'il est impossible pour un scientifique de connaître parfaitement plusieurs branches de la science. C'est ainsi qu'ils se spécialisent de plus en plus et pour contrebalancer cela, le travail en équipe devient la norme. Cette complexification rend la science de plus en plus abstraite pour ceux qui ne participent pas aux découvertes scientifiques. [...]
[...] À ce titre, il s'agit donc d'un savoir-faire empirique, transmis comme tel, et non d'une science mathématique rationnelle. Cependant, cet algèbre ne sera pas étendu et il faudra attendre les travaux des mathématiciens musulmans pour développer cet aspect des mathématiques. Toujours pour le commerce, il était nécessaire de nommer les animaux et les plantes. Mais ils ne se limitèrent pas à une simple énumération, ils les classifièrent et cela dépassait le domaine simplement marchand. C'est ainsi que des centaines d'animaux et plantes sont classifiés en règnes (les poissons, les crustacés, les serpents, les oiseaux ou encore les quadrupèdes). [...]
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