L'Histoire lie l'homme, son existence, sa liberté et l'humanité. Par conséquent, réfléchir à l'Histoire signifie qu'il peut exister un temps qui est proprement humain au sein du cosmos.
C'est Hannah Arendt, qui dans la Crise de la culture met en avant que la Grèce a inventé l'Histoire grâce au caractère mortel des hommes : en effet, c'est parce que l'homme est incapable de trouver les réponses qu'il se tourne vers l'Histoire. L'Histoire est donc le moyen de fixer la place de l'homme dans le monde. C'est aussi la marque même de l'humain.
Néanmoins, le terme d'Histoire renvoie aussi bien à une réalité qu'à la connaissance qu'on peut en avoir : elle est l'expression de la réflectivité des phénomènes humains.
Il faut comprendre que l'homme possède une existence temporelle, qu'il y a quelque chose qui cherche à se réaliser dans l'Histoire, qu'il y a une oeuvre à accomplir : le progrès de l'homme (...)
[...] L'Histoire justifie ce que l'on veut. Elle n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout et donne des exemples de tout. Paul Valéry, in Regards sur le monde actuel Il faut lire dans cette citation que l'histoire est un objet à nombreuses facettes, que c'est un objet complexe, et qu'il est pour cela nécessaire de la prendre sous des angles différents, d'où le rôle actif de l'historien, mis en avant pas l'Ecole des Annales dés sa création en 1929. Le but de l'Ecole des Annales est de créer un organe de liaison entre historiens et toutes les époques et toutes les sciences, et de faire une revue d'idées et de méthodes. [...]
[...] Si l'on ne peut pas, que faire de l'histoire humaine ? En histoire, on ne peut se passer du hasard, et Poincaré affirme dans Science et Méthode : Une cause très petite, qui m'échappe, détermine un effet considérable que nous ne pouvons pas ne pas voir, et alors nous disons que cet effet est du au hasard. Raymond Poincaré, Science et Méthode Pascal aussi avait déjà fait référence au hasard, dans une de ses Pensées : Cromwell allait ravager toute la chrétienté ; la famille royale était perdue, et la sienne à jamais impuissante, sans un petit grain de sable qui se mit dans son uretère. [...]
[...] - établissements des faits qui doivent être expliqués - synthèse : le but ultime de l'historien. Les documents sont les traces qui indiquent dans le présent, le passé des vivants, et orientent l'enquête. Leur analyse s'effectue après sélection, et il faut s'intéresser à l'authenticité des documents, authenticité soumise à une critique interne et externe. - externe : porte sur l'intégrité du document ; l'historien doit vérifier qu'il ne s'agit pas d'un faux document. - interne : consiste à vérifier la sincérité du contenu du document ; renvoie à la concordance des sources, à la vraisemblance du témoignage. [...]
[...] Il faut donc choisir quelque chose qui englobe tous les hommes. Une fois englobées, les actions permettent d'être pensées comme un système, et non comme un agrégat. Ce fil directeur est un a priori, car Kant ne peut pas en faire l'expérience. Au deuxième paragraphe, Kant montre que la liberté passe par l'éducation des peuples, qui permet de les élever vers le progrès, de les magnifier. La question que se pose Kant est la suivante : comment se passe le progrès, et vers quoi mène l'histoire ? [...]
[...] Sens 2 : matière de cette discipline, ce sur quoi les historiens travaillent c'est-à-dire des suites d'évènements. L'Histoire lie l'homme, son existence, sa liberté et l'humanité. Par conséquent, réfléchir à l'histoire signifie qu'il peut exister un temps qui est proprement humain au sein du cosmos. C'est H. Arendt, qui dans la Crise de la culture met en avant que la Grèce a inventé l'histoire grâce au caractère mortel des hommes : en effet, c'est parce que l'homme est incapable de trouver les réponses qu'il se tourne vers l'histoire. [...]
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