« L'histoire justifie ce que l'on veut. Elle n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout, et donne des exemples de tout ». Paul Valéry.
[...] Mais, l'évènement, disséqué est vide de sens : la volonté de prendre un symbole n'était certainement ni unanime ni même majoritaire parmi les révoltés. Chacun y allait selon ses petits intérêts personnel ou pour défouler ses passions. Ainsi, la question d'Aron n'admet pas de réponse : dans un cas le sens est dans l'élément, dans l'autre dans l'ensemble. La distinction n'est donc pas pertinente, la matière première de l'histoire n'est pas là. Aron aborde alors l'idée d'une essence de l'histoire en cherchant atome de la réalité. Sans doute, comme il l'évoque, il n'y a pas d'essence à l'histoire comme d'atome à la matière. [...]
[...] Rien à voir avec la mère de Rousseau pour qui la mort de son enfant est un grand malheur, et qui en aurait voulu au Roi de ne pas prendre des mesures d'hygiène et de sécurité . Ainsi avant de penser l'individu il faut prendre conscience de son contexte historico social Aron dévoile une limite de sa propre réflexion : on ne peut travailler uniquement sur la réalité qu'on a considéré la plus pertinente pour fonder l'histoire car cette réalité dépend d'une autre qui est moins fiable. L'individu valide l'histoire sociale, mais le contexte social érige l'individu . [...]
[...] Les habitants, du haut de leur toit, défendent, contre l'armée monarchique, les parlementaires (des privilégiés) qui travaillent eux même contre les réformes monarchiques visant à soulager le peuple, entre autre d'impôts inégaux entre privilégiés et le peuple. Dans son unité, l'événement n'est pas intelligible. Il faut étudier cette réalité au cas par cas, dans la tête des individus, et constater que ces hommes lanceurs de tuiles considéraient à juste titre que la monarchie supprimait là l'unique contre pouvoir à la monarchie. C'est un paradoxe total. Aron pose la question la réalité appartient elle exclusivement aux éléments ou les ensembles sont ils également réels ? [...]
[...] Devoir de philosophie L'histoire justifie ce que l'on veut. Elle n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout, et donne des exemples de tout Paul Valéry. Effectivement, le risque de l'histoire, c'est de pouvoir se contredire elle même, et de laisser apparaître, là où l'on cherche du sens, le non sens. Il faut donc trouver une vérité, une objectivité relative à l'histoire. Où chercher l'histoire ? A partir de quoi la penser, la construire ? Quelle est la pâte, le ciment de l'historien ? [...]
[...] ainsi l'histoire est un travail délicat de recoupement d'information entre individu et société. D'où le rigoureux travail de l'historien qui travaille sur des sources qu'il doit critiquer : par exemple la grande majorité des sources que l'on détient sur la Grèce antique est athéno-centrée. Ainsi, dans ce texte, Aron met en évidence toute la délicatesse du travail de l'historien : la base même de l'histoire, sa matière première, est instable. Il est impossible d'y trouver une essence ni un schéma de réflexion systématique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture