La doxa assimile souvent l'histoire de l'humanité à son progrès, cette tendance est commune, elle donne un sens à l'histoire et permet à l'homme de penser que l'histoire dans laquelle il se trouve tend vers le bien, cette pensée est évidemment tranquillisante. Mais les catastrophes du vingtième siècle pourraient infirmer cette première hypothèse. C'est pourquoi l'on peut se demander, si l'histoire de l'humanité est celle de son progrès.
L'on trouve dans la question plusieurs termes centraux qui peuvent avoir plusieurs significations. L'histoire a deux sens, d'une part elle représente la discipline qui a pour fonction d'étudier l'ensemble des événements du passé, mais cet aspect du sens du mot histoire ne nous intéresse que dans la troisième partie de notre réflexion. Dans un premier temps, l'histoire sera pour nous : l'ensemble des événements en fonction du temps. Cela sous-entend naturellement une réalité historique et une possibilité de la percevoir de façon objective, sinon notre analyse n'aurait plus aucun sens.
L'humanité représente d'une part l'ensemble de tous les hommes, et d'autre part l'aspect humain de chaque être (nature humaine), mais parce que la nature humaine est déterminée par l'ensemble de tous les hommes, l'on peut considérer que ces deux significations se rejoignent et en forme qu'une seule. C'est donc de cette façon que nous définissons l'humanité.
[...] Comment être sûr que le monde que nous percevons n'est pas une erreur de perception? Il est donc illégitime d'affirmer comprendre, la raison théorique n'évolue donc pas. En supposant qu'il est possible de s'approprier du savoir, ce savoir scientifique n'a pas toujours évolué. Le moyen-âge était une période très sombre où le savoir grec et Romain a été oublié, ce savoir a été redécouvert que bien plus tard à la renaissance. Il y a donc également une régression de la raison théorique. [...]
[...] C'est pourquoi l'on peut se demander, si l'histoire de l'humanité est celle de son progrès. L'on trouve dans la question plusieurs termes centraux qui peuvent avoir plusieurs significations. L'histoire a deux sens, d'une part elle représente la discipline qui a pour fonction d'étudier l'ensemble des événements du passé, mais cet aspect du sens du mot histoire ne nous intéresse que dans la troisième partie de notre réflexion. Dans un premier temps, l'histoire sera pour nous : l'ensemble des événements en fonction du temps. [...]
[...] Et qu'est-ce qu'un mal? Les mœurs varient fortement selon les civilisations , la morale n'est donc pas objective. Le progrès comporte une notion, le tendre vers le meilleur mais le meilleur signifie des différentes choses selon les civilisations. Les différentes formes d'histoires et la subjectivité des moeurs montrent qu'il n'est pas possible de répondre à la question, à moins de le faire au cas par cas et d'un point de vue très subjectif. Selon Hegel la raison progresse dans le Weltgeist qui s'incarne dans une civilisation très particulière et seulement pour un certain laps de temps. [...]
[...] Même la perspective chrétienne de l'histoire montre comment la divine providence mène le monde vers le meilleur. La providence divine, qui conduit admirablement toutes choses, gouverne la suite des générations humaines depuis Adam jusqu'à la fin du siècle est une citation de Saint Augustin qui montre bien que l'histoire se dirige vers le meilleur. Chez Leibniz l'on trouve également cette idée d'un monde qui est le meilleur des mondes possibles et qui tend vers le meilleur le meilleur des mondes possibles D'après Bacon le développement de la raison instrumental mènerait même à un retour au paradis, cela veut donc dire que le développement de la raison instrumentale est la voie au bonheur (la nouvelle Atlantide). [...]
[...] L'histoire de l'humanité ne montre pas de développement de la raison et ne se dirige pas vers le bien. La perspective antique de l'histoire montre l'histoire comme une suite d'événements injustifiés qui sont soumis au destin, une force irrationnelle. L'absence de la raison dans l'histoire est ce que nous allons montrer. Comme plus haut la raison a trois aspects; il existe la raison théorique, instrumentale et pratique. La raison théorique ne peut pas réellement évoluer, car même si nous pensons comprendre le réel et que nous créons des lois pour les prévoir, en réalité ceux ne sont que des modèles inaptes à expliquer tous les phénomènes naturels. [...]
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