L'histoire est la recherche qui veut connaitre le passé humain, c'est-à-dire tout ce que les hommes ont fait et sans lequel notre présent serait sans doute différent. C'est ainsi le récit prétendu vrai de ce que les hommes ont fait et qui vise la nécessité. En cela, il est possible de parler de connaissance. Il s'agit donc de savoir si cette connaissance demeure multiple ou accède à l'unité.
Il parait évident de pencher pour la première possibilité sachant qu'il existe dans le passé des époques dont on ne sait rien ; sachant que même sur celles dont les faits sont bien connus, les historiens sont en désaccord : il semble en effet impossible à un historien d'être absolument objectif dans le récit d'événements ; qu'il en ait été un acteur ou non, ne serait-ce que par le rapport à l'écriture ou encore parce qu'il appartient lui-même à une époque bien déterminée.
Comment dès lors ne pas projeter dans son oeuvre des valeurs sentimentales, des partialités politiques qui sont les siennes et corrélatives de son temps ? Pourtant, il y a bien volonté déterminée des historiens à travers leurs réfutations et critiques respectives d'atteindre l'unité dans leur connaissance. Ils se veulent en effet de véritables enquêteurs travaillant avec méthode, n'ayant de cesse de se mettre à distance de l'objet, c'est-à-dire tachant de le décrire du dehors pour mieux éviter d'entrer en sympathie avec lui (...)
[...] Conclusion : Ce que l'on peut admettre, c'est que donner une unité et un sens à l'histoire répond à un besoin d'intelligibilité. Cette conception d'une histoire globale témoigne en effet de la volonté humaine d'intégrer sa destinée dans un tout intelligible, qui lui donne sens. Ainsi, s'il nous est possible de parler d'une histoire une, et par là même rationnelle (elle possède alors une logique interne et ne se ramène en aucun cas à une accumulation d'événements sans finalité, rien n'est fortuit, tout se passe plutôt rationnellement, en des relations de cause à effet où se tisse l'Esprit absolu), c'est au sens où un projet rationnel et moral est bien à l'œuvre dans l'entreprise humaine. [...]
[...] Y a-t-il une ou des histoires ? Introduction : L'histoire est la recherche qui veut connaitre le passé humain, c'est-à- dire tout ce que les hommes ont fait et sans lequel notre présent serait sans doute différent. C'est ainsi le récit prétendu vrai de ce que les hommes ont fait et qui vise la nécessité. En cela, il est possible de parler de connaissance. Il s'agit donc de savoir si cette connaissance demeure multiple ou accède à l'unité. Il parait évident de pencher pour la première possibilité sachant qu'il existe dans le passé des époques dont on ne sait rien ; sachant que même sur celles dont les faits sont bien connus, les historiens sont en désaccord : il semble en effet impossible à un historien d'être absolument objectif dans le récit d'événements ; qu'il en ait été un acteur ou non, ne serait-ce que par le rapport à l'écriture ou encore parce qu'il appartient lui-même à une époque bien déterminée. [...]
[...] Lorsqu'il écrit : Rien de grand dans le monde ne s'est fait sans passion il faut alors le comprendre en se souvenant d'une part que si ce sont les grands hommes qui font l'histoire, ils ne savent pas ce qu'ils font, et d'autre part, que ces somnambules de l'histoire de l'histoire ne sont grands que parce qu'un peuple les reconnait comme tels, car ils voit en eux l'incarnation de ses aspirations. * Parce que somme toute, l'Histoire a un ses : si l'expression fin de l'histoire a un sens, c'est un sens véritablement dynamique. Elle signifie en effet que l'homme peut dépasser l'idée d'une fatalité aveugle et ainsi, s'ouvrir à la liberté. Un projet rationnel dynamise et régule toutes les actions historiques et politiques de l'homme. [...]
[...] Pourtant, il y a bien volonté déterminée des historiens à travers leurs réfutations et critiques respectives d'atteindre l'unité dans leur connaissance. Ils se veulent en effet de véritables enquêteurs travaillant avec méthode, n'ayant de cesse de se mettre à distance de l'objet, c'est-à- dire tachant de le décrire du dehors pour mieux éviter d'entrer en sympathie avec lui. Pourquoi les historiens ont-ils une connaissance du passé humain irrémédiablement multiple ? * Il existe différentes formes de l'historiographie. On peut ainsi distinguer l'histoire comme compte rendu des événements historiques par ceux qui y ont pris part. [...]
[...] La confusion en effet s'installe : rendre exactement intelligible la prise d'une aussi grande forteresse par un peuple sans expérience, sans chefs et sans armes est chimérique. De même, il est à la fois vrai et faux de dire que l'histoire à venir est imprévisible. On ne peut prévoir la particularité de l'événement, mais seulement ses grandes lignes. En fait, il n'est aucun événement qui ne projette en avant de lui son ombre : il n'y a pas de sauts dans l'histoire qui ne soient précédés d'abord de tous les petits mouvements et changements qui les préparent et les rendent possibles. [...]
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