Dissertation sur le thème de l'Histoire qui a pour but de mettre en avant les intérêts de son étude. Pourquoi devons nous l'étudier ? Que nous apporte-t-elle ? Les réponses relèvent de divers domaines (moralité, devoir...)
[...] Il est présent dans notre esprit, à nous de savoir en tirer les leçons. L'étude de l'Histoire est aussi nécessaire pour se comprendre soi-même. III) L'Histoire pour comprendre l'Homme L'étude de l'Histoire est enfin essentielle pour comprendre l'Homme. Elle permet d'analyser son évolution, et de voir s'il y a une perfectibilité de l'Homme (Rousseau). Est-ce qu'on constate un progrès ? On peut comprendre et analyser l'Histoire comme progrès humain. On peut distinguer le progrès technique (et technologique), le progrès politique et le progrès moral. [...]
[...] Quel intérêt présente, à vos yeux, l'étude de l'Histoire ? Introduction : On peut parler d'Histoire car les Hommes sont conscients du passé, ils l'assimilent et s'imposent d'en conserver la mémoire. Chacun d'entre nous à son histoire personnelle (son vécu), et chacun s'inscrit dans son histoire collective, celle de l'humanité. Le caractère historique de l'Homme serait lié à ce que Rousseau nomme la perfectibilité, la faculté de se perfectionner. Cette faculté distingue l'Homme de l'animal car ce dernier est guidé par l'instinct tandis que l'Homme, lui, n'a pas de code. [...]
[...] Le cadre de l'Histoire s'élargit. Alors au 20ème siècle naît une nouvelle forme d'Histoire. Elle néglige l'évènement et elle s'intéresse aux origines des grands faits (aux mentalités). Il s'agit d'étudier les structures d'une époque, d'une société. Elle cherche donc la réalité dont l'évènement est le signe indicateur. Elle s'oppose à l'Histoire positiviste qui prétendait ne dire que des faits sans interprétation laissant de côté l'économie, les mentalités. II) Les formes d'intérêts de l'Histoire L'Homme a le souci de se rappeler du passé. [...]
[...] La connaissance de l'Histoire, c'est-à- dire son étude, permettrait de maîtriser l'avenir. Ainsi, il faudrait comprendre la logique de l'Histoire, identifier les forces à l'œuvre dans son processus (intérêts économiques, antagonismes ) pour ensuite en tirer des règles pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Critique d'Hegel : Il n'y a pas de leçon de l'Histoire. Il n'y a aucun enseignement à en tirer. Car chaque situation est unique et rien ne se répète, c'est-à-dire que les contextes sont différents et on ne fait pas le lien avec le passé. [...]
[...] L'histoire est rectiligne et ne repasse jamais par le même point. Elle n'est pas un éternel retour. On constate donc que le christianisme s'oppose à la conception antique à l'image de Platon : ce dernier pense l'évolution des régimes politiques comme cyclique. Au niveau de l'écriture de l'Histoire, l'historien a eu tendance à privilégier les faits qui engagent la vie en société, tels que les batailles ou les traités. Pourtant, Voltaire note l'importance du soubassement social, économique, moral, sans lequel on ne comprendrait pas l'Histoire. [...]
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