Shakespeare interprétait l'Histoire comme « Un conte rempli de bruit et de fureur raconté par un idiot ».
Est-ce une bonne définition de l'Histoire des hommes ? Si c'est le cas, il n'y a rien à comprendre ni à retenir de cette suite de violence et d'absurdités. Mais est-ce le cas ? Peut-on discerner une logique dans la succession des civilisations, repérer de grandes étapes et un développement compréhensible dans l'Histoire ? Cette logique est-elle cyclique ?
[...] L'Histoire est-elle véritablement pourvue d'un sens ou bien n'est-elle qu'une suite de hasards et de répétitions ? Shakespeare interprétait l'Histoire comme Un conte rempli de bruit et de fureur raconté par un idiot Est-ce une bonne définition de l'Histoire des hommes ? Si c'est le cas, il n'y a rien à comprendre ni à retenir de cette suite de violence et d'absurdités. Mais est-ce le cas ? Peut-on discerner une logique dans la succession des civilisations, repérer de grandes étapes et un développement compréhensible dans l'Histoire ? [...]
[...] Mais Bergson soutient que l'homme tire des leçons de ses échecs et perfectionne peut à peu ses techniques. L'histoire serait alors un socle constitué par les générations passées et à partir duquel de nouvelles conquêtes sont possibles. Pour Sartre, il est faux de dire que notre présent est déterminé par notre passé, car la conscience et ce sur quoi le déterminisme vient se heurter. Pour le philosophe, la conscience est un pouvoir d'indétermination, d'une liberté. L'homme n'a pas de définition, il se crée lui-même à travers ses projets et ses choix que sa conscience lui dicte. [...]
[...] L'homme est-il inchangeable pour autant ? Une conception cyclique de l'Histoire est elle une bonne théorie ? Les penseurs de l'Antiquité n'accordaient pas à l'Histoire un intérêt particulier, car ils avaient hérité d'une conception du temps comme cycle. Il est vrai qu'imaginer le temps comme un cercle, c'est voir le passé et l'avenir échanger leur place. Ce qui est situé dans le passé est donc ce qui nous attend et ce qui nous attend à l'avenir a déjà eu lieu dans le passé. [...]
[...] Affirmer cela serait une offense envers l'humanité et surtout envers la morale. Si cet événement n'a pas montré aux hommes les conséquences déplorables que leurs passions peuvent engendrer, alors la race humaine n'a pas d'éthique. Cela dit, on ne peut affirmer une telle chose, d'abord par ce que la pitié et la compassion sont des sentiments impulsifs et universels. Prenons l'exemple célèbre fait par Mencius, lorsqu'il parle d'un enfant qui joue au bord d'un puits et risque d'y tomber. L'homme qui passe à proximité court spontanément sans avoir réfléchi pour le sauver. [...]
[...] Pour ces historiens, il est clair que l'Histoire se répète, mais il existe d'autres formes de répétitions. Hegel affirme que tout ce qui est réel est rationnel, et tout ce qui est rationnel est réel Cela signifie que puisque l'Histoire humaine est réelle, elle doit obéir à une logique interne. Elle ne peut être insensée. Ainsi, les passions personnelles et l'égoïsme des hommes obéissent à une logique. Par exemple, Napoléon s'empare du pouvoir afin de satisfaire son désir de gloire, et ses guerres sont en premier lieu l'instrument de son égoïsme. [...]
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