Quel est le sens du mot histoire ? Il y a deux sens :
Cela peut être le récit de grands événements passés et réels. Mais aussi un récit inventé, c'est-à-dire fictif. L'historien nous raconte-t-il des histoires ? Où est la vérité ?
Certains disent que l'histoire est un art proche de la dramaturgie, il faut savoir la mettre en scène. La première ambiguïté est la démarcation entre dramaturgie et histoire. La deuxième ambiguïté est que l'histoire désigne à la fois l'histoire en tant que réalité étudiée et la science qui l'étudie.
La réalité de l'histoire n'existe peut-être pas, il n'existe peut-être seulement celle que l'on raconte.
L'histoire est née de l'écriture qui a pu donner une trace des événements. L'histoire est apparue lorsqu'on en a fait une science (...)
[...] Certains disent que l'histoire est un art proche de la dramaturgie, il faut savoir la mettre en scène. La première ambiguïté est la démarcation entre dramaturgie et histoire. La deuxième ambiguïté est que l'histoire désigne à la fois l'histoire en tant que réalité étudiée et la science qui l'étudie. La réalité de l'histoire n'existe peut-être pas, il n'existe peut-être seulement celle que l'on raconte. L'histoire est née de l'écriture qui a pu donner une trace des événements. L'histoire est apparue lorsqu'on en a fait une science. [...]
[...] L'histoire est différente du mythe, mais aussi de la légende. Pourquoi l'objectivité de l'histoire est-elle difficile ? Pourquoi peut-elle être remise en cause ? Les obstacles à l'objectivité : il y en a deux : le premier est la rationalité, c'est à dire lorsque l'on essaie de rationaliser des faits. C'est un signe de manque d'objectivité car on diabolise ou divinise un homme. Il faut donc prendre en compte la difficulté des faits à étudier en histoire. Le second est que l'objet de l'historien a disparu. [...]
[...] Cette philosophie à un impact matériel sur l'histoire (Lénine lit Marx). Le fait premier de l'histoire pour Marx c'est ce que fait l'homme dans son combat dans la matière, c'est à dire ce qu'il fait pour vivre. Il divise l'histoire en mode : chasse, pêche : division du travail très faible, vision religieuse de la nature, on cherche à survivre. Agriculture : il y a évolution : l'homme est indépendant de la nature, il y a une hiérarchie, une sédentarisation, une organisation . [...]
[...] Il se doute qu'il va devoir faire face à plusieurs objections : conscience tragique, absurde de l'histoire. Un regard superficiel sur l'histoire humaine nous montre des guerres, des civilisations qui se sont effondrées . Hegel. On peut se dire que l'homme est affligeante parcourir l'histoire, c'est marcher au milieu d'une vallée d'ossements Hegel. Il répond en disant que le négatif est la condition d'avènement du positif, il fera une apologie de la guerre en disant qu'elles font avancer l'humanité. Son second argument est qu'il faut distinguer l'approche sensible d'une approche intelligente. [...]
[...] L'histoire apparaît comme une régression qu'elle favorise. Une civilisation qui s'intéresse aux autres est une civilisation qui doute d'elle même, qui n'existe pas réellement. Cet excès développe le scepticisme, car l'histoire montre des exemples de tout. Tous ces reproches sont dut à l'exigence des scientificités et d'objectivité des sciences historiques au XIXème siècle. Le positivisme de l'histoire : un grand nombre d'historien veulent se mettre à faire de l'histoire une science, quelque chose de sérieux. Mais ils ont du mal à prouver leurs faits. [...]
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