On entend par « hindouisme » la troisième et dernière phase de développement de la religion en Inde, après le védisme (env. 1500-900 av. J.-C.) et le brahmanisme (env. 900-400 av. J.-C.).
Mais cette tripartition en Occident, ne reflète pas le sentiment religieux dominant des fidèles, qui préfèrent désigner leur foi simplement par le terme de « brahmanisme ».
L'expression persane hindu fut employée par les musulmans qui pénétrèrent en Inde, par référence aux habitants du bassin de l'Indus, le grand fleuve qui coule dans les régions du Nord-Ouest.
L'hindouisme réunit de multiples aspects de la vie et de la religion des hindous en un système complexe dont l'unité est garantie par l'ordre des castes.
Les fidèles hindous constituent la troisième communauté religieuse du monde après les chrétiens et les musulmans.
Dans les années 1990, ils sont environ 650 millions, c'est-à-dire à peu près 13 % de la population mondiale. Aujourd'hui, ils sont 800 million ; 99 % environ vivent en Asie du Sud, parmi lesquels 85 % sont citoyens de l'Union indienne, où ils représentent la majorité (78 % environ) et influencent, par leur vision du monde, de nombreux aspects de la vie sociale.
Conséquence de l'émigration, l'hindouisme s'est aujourd'hui répandu dans 84 pays, est devenu religion d'Etat dans certains d'entre eux (c'est le cas du Népal). De très nombreuses communautés hindoues sont présentes en Asie (Bangladesh, Sri Lanka, Bhoutan), en Afrique (île Maurice), en Amérique su Sud (Guyanes, Trinidad) et en Océanie (îles Fidji) ; à Bali s'est opéré un heureux syncrétisme entre la culture locale et l'hindouisme. Aux Etats-Unis, on compte environ 1,5 million d'hindous. Près de 380 000 résident en Grande-Bretagne ; en Allemagne, l'hindouisme est connu surtout par le biais des nouveaux mouvements, méthodes ou sectes qu'il a engendrés : Ananda Marga, Méditation transcendantale, Mission de la Lumière divine ou Hare Krishna.
[...] Beaux-arts et littérature L'architecture Les lieux de culte des divinités mineures, consistent souvent en de simples mausolées de brique. Au contraire, les grandes divinités sont adorées dans des temples, parfois creusés à même la roche. Les lieux où sont situés les temples font l'objet d'un choix minutieux, obéissant à des règles précises, car ceux-ci doivent contenir les éléments qui permettront de les regarder comme des microcosmes. Les temples peuvent être entourés de murs. Aux quatre points cardinaux, ces murs sont percés par d'immenses portes surmontées de très hautes tours. [...]
[...] Comme les intouchables peuvent impur un membre d'une varna, ne serait-ce qu'en l'effleurant de son regard ou de son ombre, ceux-ci se meuvent dans un réseau de règlements particulièrement sévères et désastreuses, car ils sont rejetés de la communauté : il doivent vivre hors du village, ne peuvent utiliser les routes publiques, ni boire de l'eau aux fontaines publiques, ni faire des achats dans un magasin fréquenté par les membres des castes élevées, dont ils ne peuvent en outre préparer la nourriture puisqu'ils la souilleraient. L'accès aux temples leur est également interdit. Des mouvements se sont développés pour lutter contre l'injustice de ce système. L'action la plus connue est celle de leur grand défenseur : le Mahâtmâ grande âme Gandhi (1869-1948). [...]
[...] L'intérieur de nombreux temples est orné de statues de divinités en pierre ou en bronze. Lorsque les divinités hindouistes sont représentées sous formes de sculptures, chacune à des attributs : par exemple, Vishnou en a quatre, le disque, la massue, la conque, et la fleur de lotus. La littérature Les littératures philosophiques et sacrées de l'Inde sont extraordinairement vastes et variées. On distingue deux types de textes : - la shruti : qui regroupe les textes les plus anciens, centrés sur la révélation divine. [...]
[...] Avocat, il défend, au cours de séjours en Afrique du Sud (entre 1893 et 1914), les Indiens contre les discriminations raciales et élabore sa doctrine de l'action non violente. De retour en Inde, il s'engage dans la lutte contre les Britanniques, qui l'emprisonnent à plusieurs reprises. Leader du mouvement national depuis 1920, il en laisse la direction à J. Nehru à partir de 1928. Il se consacre à l'éducation du peuple et aux problèmes des intouchables et intervient comme caution morale pour des actions de masse (Quit India, 1942) ou pour calmer des violences entre hindous et musulmans (1946-1947). Il est assassiné en 1948 par un extrémiste hindou. [...]
[...] Le premier souligne les aspects paisibles et relatifs à la fertilité Le deuxième correspond à Devî en qualité d'ascète. Cette dernière est représentée ici en position de yoga. Dans un troisième groupe, sous son aspect guerrier, Devî se manifeste sous la forme de Durgâ et combat les démons et les ennemis des dieux. Le mythe de Durgâ est une métaphore de la chasse et du sacrifice du taureau. On célèbre en l'honneur de cette déesse des rites sacrificiels sanglants, et on lui consacre une cérémonie de vénération importante, la Durgâ pûjâ. [...]
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