Dissertation de philosophie répondant à la question suivante : peut-on être heureux sans être libre ?
[...] C'est dans sa nature de faire ce qu'il veut, de se moquer de la société. Un cynique ne peut pas être heureux s'il ne fait pas ce qu'il veut. Diogène veut dénoncer les valeurs de la société, la fausse supériorité sociale. Diogène se présente comme le chien de garde de la liberté car il montre qu'aucun interdit n'est légitime. L'homme s'est donné une seconde nature, celle de ne pas être libre donc Diogène entend bien le réveiller afin qu'il retrouve sa liberté. Ainsi il pourra être heureux. [...]
[...] Cependant il continue à être heureux. En effet il a perdu sa liberté mais il retrouve de nouvelles choses qui le rendent heureux. Par exemple il apprend à parler, à marcher L'hédonisme : théorie qui considère le plaisir comme principe de la morale. Il suffit de ne jamais être en situation de manque pour être heureux. Dès lors que je manque de quelque chose je suis malheureux. L'ennui consiste à ne pas avoir ce que je souhaite au moment où je le désire. [...]
[...] Peut-on être heureux sans être libre ? Introduction : A première vue, être heureux c'est être satisfait, c'est pouvoir répondre à nos désirs, c'est être en état de plénitude. En revanche pour la doxa ne pas être libre c'est ne pas pouvoir faire ce que l'on veut, quand on veut. Pour le sens commun on ne peut donc pas être heureux sans être libre. La question : peut-on être heureux sans être libre ? peut alors sembler paradoxale. En effet , l'interdit révèle la liberté et donc notre bonheur. [...]
[...] La responsabilité de chacun en ce qui concerne le bonheur et la liberté Etre heureux et libre c'est savoir se maîtriser. Se maitriser ce n'est pas ne rien ressentir. Sénèque dit : n'y aucune vertu à ne rien ressentir Etre sage et libre c'est savoir s'adapter au monde et non attendre que le monde s'adapte à nous. Il suffit d'être stoïcien. Le stoïcien ne s'étonne de rien, le monde ne peut pas le troubler car il veut exactement ce qui s'y passe. [...]
[...] Par conséquence en s'interdisant certains bien on ne se place pas en position de manque donc on est plus heureux. Le bonheur et l'interdit sont incompatibles En s'interdisant de désirer on risque d'être malheureux. En effet celui qui a tout n'a paradoxalement pas le bonheur. C'est le désir lui-même qui constitue le bonheur. Il faut donc être totalement libre pour être heureux. Dès lors que la loi condamne un désir l'individu semble conduit au malheur. C'est le désir qui donne l'envi à l'homme de vivre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture