Commentaire niveau Lycée sur un extrait de L'Etre et le temps de Martin Heidegger (1927), dans lequel il est question de l'opposition entre le "Mitsein" (l'être commun) et le "Dasein" (l'être là).
[...] Heidegger, l'être et le temps Section chapitre IV, paragraphe 27. COMMENTAIRE : Le texte étudié est un texte de Martin Heidegger, philosophe du XXème siècle. Il est tiré de l'Etre et le temps publié en 1927. Le thème du texte est assez clair et ce grâce au titre de l'œuvre où se situe cet écrit. En effet il est question de l'être et du temps .On parle donc ici de l'être, c'est-à-dire de l'homme. L'on remarque vite que le texte se déroule autour de deux mots essentiels, le Mitsein et le Dasein qui y sont explicitement définis au fur et à mesure que l'on avance dans le texte. [...]
[...] Il devient alors un On et perd son je originel. Or ce On se traduira par, en réalité, un personne car à force d'être un autre commun, nous ne sommes plus rien en tant qu'individualité. Nous n'avons plus conscience de nous même. Mais alors, cela révèle un nouveau problème : faut-il rejeter tout ce qui a trait aux autres, à la généralité ou à la communauté ? [...]
[...] Enfin, aux lignes 5 et 6 l'auteur finit par une petite conclusion un petit bilan sur ce à quoi aboutissent ces deux explications primordiales, car il finit par annoncer la suite qu'il a prévu de façon logique cette situation d'indifférence et d'indistinction permet au On de développer sa dictature caractéristique Le tout en utilisant le mot permet qui veut dire que ces deux définitions prédisent un appui de ce qu'il va avancer par la suite : Le Mitsein surpasse le Dasein, et ce de loin, mais comment procède t-il pour imposer son propre On traduction de cette domination? Dans le Second moment de ce texte (ligne 6 à Martin Heidegger va développer, argumenter son opinion personnel à travers de nombreux exemples, complets et qui vont s'imposer comme indiscutables. [...]
[...] Cette situation d'indifférence et d'indistinction permet au On de développer sa dictature caractéristique. Nous nous amusons, nous nous distrayons comme On s'amuse ; nous lisons, nous voyons, nous jugeons de la littérature, de l'art, comme on voit, comme on juge ; et même nous nous écartons des grandes foules comme on s'en écarte ; nous trouvons scandaleux ce que on trouve scandaleux. Le on qui n'est personne de déterminé et qui est tout le monde, bien qu'il ne soit pas la somme de tous, prescrit à la réalité quotidienne son mode d'être. [...]
[...] C'est alors qu'il va enchaîner sur cette notion que le fait de vouloir être commun à autrui peut engendrer des conséquences. Effectivement, si nous ne sommes pas nous et si nous sommes un tout, un On, ne risque t-on pas d'être personne ? Dans le troisième moment de ce texte (lignes 14 à Heidegger commence par une opposition au souci relevé (il utilise le mot de liaison entre les partis : cependant ligne14). En effet, à la ligne 17, on l'a voulu, mais on dira aussi bien que personne n'a rien voulu Ici, Heidegger tourne essentiellement autour de cette idée. [...]
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