Hegel distingue dans son extrait une vision dualiste de la conscience de soi. En effet l'auteur fait référence à deux prises de conscience de soi et non à une seule. Il nuance d'abord en une première manière une démarche théorique, le fait d'avoir recours à l'introspection. Puis en une seconde manière, une démarche pratique qui est de l'ordre de la projection, en d'autre terme de l'extériorisation (...)
[...] Il n'est pas fait référence au rôle que peut jouer notre entourage dans la prise de conscience de soi en tant que sujet. Un problème se pose alors : qu'elle rôle joue autrui dans la prise de conscience de soi ? Est-ce qu'on pourrait imaginer prendre conscience de soi tout seul ? [...]
[...] Si l'auteur les a choisis c'est que l'on voit se manifester à l'état pur le besoin de prendre conscience de soi en s'extériorisant. L'œuvre d'art est alors l'exemple par excellence pour illustrer la prise de conscience de soi puisque celle-ci rend compte essentiellement d'une reproduction de soi même selon Hegel. Enfin, l'essentiel du texte de Hegel est qu'il présente une démarche qui n'était pas retenue par la tradition philosophique. Hegel démontre que la conscience donne les sentiments d'être un moi singulier : le sujet s'affirme en s'opposant à tout ce qui n'est pas lui-même. [...]
[...] Hegel décide de terminer par un exemple généralisant sa thèse. L'exemple de l'enfant et du jeu n'est alors qu'un exemple parmi tant d'autres puisqu'il insinue qu'il existe une fréquente importante et une multiplicité d'activité humaine de cas similaire à celui exposé. Avec cette généralisation on suppose que l'auteur dit que tout ce que font les hommes est une façon, une dimension de se révéler à soi-même, et par soi-même. Ainsi, c'est ce que je fais qui me révèle le mieux. [...]
[...] Puis par le biais des deux exemples proposés dans l'extrait, de préciser la prise de conscience de soi par la pratique. I. Deux manières opposées et symétriques de prendre conscience de soi La distinction s'énonce sous la forme d'une opposition et d'une symétrie entre deux manières concrètes, selon Hegel, de la prise de conscience de soi. Prendre conscience de soi théoriquement renvoie à se connaître de manière affective. Hegel renvois à la notion d'émotion par : les mouvements de son âme (l.3) et ses sentiments (l.4). [...]
[...] On saisit déjà cette tendance dans les premières impulsions de l'enfant : il veut voir des choses dont il soit lui-même l'auteur, et s'il lance des pierres dans l'eau, c'est pour voir ces cercles qui se forment et qui sont son œuvre dans laquelle il retrouve comme un reflet de lui-même. Ceci s'observe dans de multiples occasions et sous les formes les plus diverses, jusqu'à cette sorte de reproduction de soi-même qu'est une œuvre d'art. (Hegel, Esthétique, traduction Jankélévitch t. p. 61) Introduction Hegel distingue dans son extrait une vision dualiste de la conscience de soi. En effet l'auteur fait référence à deux prises de conscience de soi et non à une seule. [...]
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