Présentation de la liberté selon Friedrich August von Hayek. Le document comporte une biographie de l'auteur, une introduction, un développement avec plan, ainsi qu'une conclusion. Document de 1650 mots.
[...] Chaque l'homme est ainsi libre et maître de sa vie. Pour Hayek il est faux de croire qu'un ordre social est le produit d'un plan consciemment conçu et réalisé et que les hommes peuvent organiser leur vie sociale d'après un dessein conscient qu'ils auraient librement formé. Pour sa part, il présente la liberté comme l'absence de coercition (contrainte), et réduit le rôle de l'Etat à la préservation des droits individuels. Partisan d'un gouvernement limité, il estime qu'un homme libre respectueux des droits des autres doit pouvoir vivre sans jamais avoir affaire ni à un policier ni à un juge. [...]
[...] Friedrich August von Hayek Biographie : (1899-1992) Néolibérale Autrichien. Dans La route de la servitude, il développe la thèse selon laquelle toute "socialisation de l'économie" et tout interventionnisme de l'Etat dans le marché débouchent sur la suppression des libertés, y compris politiques. La constitution de la liberté et Droit législation et liberté (1973) sont ses deux oeuvres majeures. En 1974, il obtient le prix Nobel. Son opposition à l'étatisme - qui va jusqu'à l'opposition à l'existence de banques centrales - explique l'auto- qualification de "libertaire". [...]
[...] Une théorie générale du libéralisme est donc tout à la fois une philosophie de l'ordre et un évolutionnisme. L'autorité joue donc un rôle de régulateur mais aussi doit pourvoir aux besoins de la population, et trancher des problèmes qui ne peuvent pas se résoudre avec des principes rigides comme elles le sont sous le régime de la loi. Tout en prenant les décisions optimales pour les individus, cette autorité centrale doit établir une hiérarchie entre les besoins des différentes catégories de citoyens pour les assurer pleinement. [...]
[...] Nous obéissons aux lois, au sens de règles générales et abstraites, formulées sans référence à une application éventuelle à nous-mêmes, donc nous ne sommes pas soumis à la volonté d'un autre homme et par conséquent nous sommes libres. III/ LA LIBERTE ET LA PLACE DE L'ETAT ET DE L'INDIVIDU DANS LA SOCIETE En effet, Hayek considère qu'il est impossible de percevoir l'ordre politique. Pour Hayek, il est nécessaire de réduire au minimum la latitude laissée aux organes exécutifs d'étendre leur pourvoir, car les lois bornent les libertés individuelles en limitant leur champ d'action. Seul le marché est susceptible de coordonner les individus dans la société. [...]
[...] Par contre, la soumission aux déterminations du marché peut, au besoin, être imposée par l'État. Sa conception de l'État est donc celle de l'État de droit dont la fonction se limite à définir et à assurer le respect de règles générales applicables à tous, indépendamment de la connaissance des circonstances concrètes et particulières qui motiveront leur application Nous entrons alors dans un cercle vicieux où c'est le développement de l'état et de ses interventions qui crée la demande d'encore plus d'interventions et de réglementations publiques. [...]
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