Heidegger, habiter, habitation, vivre, condition humaine, nature humaine, architecture, relation, nature, existence, vie, art
Aujourd'hui, dans le langage courant, habiter est synonyme de vivre, au sens où nous posons la question « où vis-tu ? » afin de pour savoir où quelqu'un demeure. De manière étymologique, le verbe provient d'habitare en latin qui signifie « avoir souvent, être souvent ».
Pour comprendre quels sens peut prendre le terme d'« habiter », il semble nécessaire de revenir sur son histoire. En effet, il s'agirait de comprendre d'abord les raisons qui ont mené les humains à avoir ou à être au monde, puisqu'en effet c'est la relation entre l'homme et son habitat qui permet d'habiter. Que signifie habiter pour l'homme ? Et quelle relation est entretenue entre les hommes et leurs demeures ?
Historiquement, l'homme a dû s'abriter pour se protéger de la nature, s'il on en croit les historiens, il a dû s'adapter à la nature, puis à commencer à l'avoir, à la maîtriser avec l'élevage et l'agriculture, il ne se protégeait plus seulement en s'adaptant a la nature sous les grottes. Il semble que le commencement du fait d'habiter puisse se situer dans ce tournant historique où les hommes ont commencé à s'approprier la nature et à la maitriser pour construire des habitations où ils étaient souvent. Le problème n'est plus tellement de savoir ce qu'est habiter, ou pourquoi les hommes ont commencé à créer des habitations et à manier la nature, mais d'essayer de comprendre le dessein de l'architecture si ce n'est plus purement pour s'abriter et se protéger de l'extérieur.
[...] Il est possible de penser qu'habiter au sens strict c'est avoir un logement. C'est posséder quelque chose, avoir la propriété de quelque chose. C'est façonner un lieu à son image. Aujourd'hui au sens commun, habiter c'est strictement avoir « son chez soi ». Et ce, au-delà de la relation d'appartenance de l'humain d'aujourd'hui à son habitation. Avoir un espace privé, c'est d'abord s'approprier un lieu naturel comme un bout de terrain pour le transformer en lieu personnel, délimité dans l'espace (en pensant qu'il est à soi) alors que finalement c'est peut-être à lui qu'il appartient. [...]
[...] Les racines de notre compréhension de l'architecture plongent très loin dans nos expériences passées : notre chambre, notre maison, notre rue, notre village Les racines de notre compréhension de l'architecture plongent dans notre enfance, notre jeunesse ; elles se trouvent dans notre biographie. »1 Il est possible d'éclairer la pratique architecturale, la praxis en grec ancien, par le point de vue de Peter Zumthor. Il met en tension le paradoxe du partage universel nécessaire de l'unique, du personnel, et celui du paradoxe de la perception de l'immatérialité par la matérialité. En cela, ces deux paradoxes permettent de questionner la pratique architecturale moderne et la relation de l'individu à ses environnements et ses atmosphères. « Qu'est-ce au fond, que la qualité architecturale ? Pour moi, c'est relativement simple. [...]
[...] Nous pouvons avancer qu'habiter c'est prendre place dans un lieu, dans un espace par des bâtiments qui nous précède en termes de temporalité. Pourtant il serait possible de penser les premières habitations à travers l'histoire des premiers sédentaires, puisque dans un premier temps l'humain semblait migrer de continents en continents. La relation des premiers sédentaires à travers la relation qu'ils entretiennent à leur habitation singularise une relation de domination à la nature, en se leurrant qu'il est possible de s'en extraire. [...]
[...] Qu'est-ce qu'habiter ? Introduction : Aujourd'hui, dans le langage courant, habiter est synonyme de vivre, au sens où nous posons la question « où vis-tu ? » afin de pour savoir où quelqu'un demeure. De manière étymologique, le verbe provient d'habitare en latin qui signifie « avoir souvent, être souvent ». Pour comprendre quels sens peut prendre le terme d'« habiter », il semble nécessaire de revenir sur son histoire. En effet, il s'agirait de comprendre d'abord les raisons qui ont mené les humains à avoir ou à être au monde, puisqu'en effet c'est la relation entre l'homme et son habitat qui permet d'habiter. [...]
[...] Comment les humains habitent-ils ? Quand sont-ils ou ont-ils souvent habités ? Si nous définissons le fait d'habiter comme « occuper habituellement un lieu », alors, nous pouvons considérer les nomades comme les premiers hommes à avoir habité des terrains, et à avoir construis des habitations, des lieux privés s'extrayant de la nature. L'inverse serait de ne pas avoir de domicile, de ne pouvoir se loger, se tenir à résidence ou à emménager, dans une maison, un camping-car, un appartement, ou bien encore une chambre étudiante, pour y vivre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture