L'absolu "en tant qu'il doit exprimer Dieu dans le sens et dans la forme de la pensée" ne peut pas être saisi comme étant en rapport avec ce qui est radicalement autre que lui. Il désigne ce qui est absous, délié, sans relation avec quoi que ce soit d'autre qui le limiterait.
Il ne peut donc pas être fixé, rivé à une détermination mais pas non plus indéterminé, ce qui le déterminerait vis-à-vis des autres déterminations. Il n'est donc lui-même que s'il a toutes les déterminations qu'il totalise activement en lui en les maîtrisant, en les relativisant.
L'absolu est donc le sujet de toutes les déterminations idéelles (logiques) et réelles. L'absolu est l'un qui est le tout. Il se différencie en lui-même. Il affirme son identité à soi dans les différences qu'il regroupe, à la fois posées et niées comme telles en lui et par lui-même.
[...] L'être vivant qui est lui un tout, donc en soi infini, non lié à une détermination particulière, finie, supporte la négation constituée par celle-ci : il en souffre, mais souffrir c'est tendre à supprimer la souffrance, il est alors poussé au-delà d'elle. La contradiction ressentie est bien la source de tout mouvement spontané, de toute vie, de toute activité. Ce qui d'une façon générale meut le monde, c'est la contradiction Le tout a la contradiction au lieu de l'être. Il la maîtrise au lieu de la subir, il se nie sans être nié. [...]
[...] L'aliénation Action de se dessaisir de quelque chose en le rendant extérieur ou étranger à soi. L'aliénation est dans sa première modalité formelle (le contenu de ce dont on se dessaisit est maintenu), suivant la seconde elle est davantage matérielle (le contenu est changé au point de devenir étranger pour celui qui s'en dessaisit). L'aliénation d'une chose la laisse subsister telle quelle (Entäusserung). L'aliénation d'une détermination de l'esprit la modifie en son contenu, où le sujet peut ne plus se reconnaître du tout (processus de la culture) (Entfremdung). [...]
[...] Toute idée se sensibilise dans l'âme. Les déterminations de l'âme n'existent pas pour elles-mêmes, mais sont intégrées dans les déterminations supérieures de la conscience puis des formes ultérieures de l'esprit. Elles sont présentes dans tout le champ de l'esprit. L'intégration de l'âme par et dans l'esprit est nécessaire quant à son sens universel, mais non en son existence singulière. Il peut donc y avoir conflit entre les déterminations de l'âme (présentent comme moments existant pour elles-mêmes) et celles de la conscience. [...]
[...] Il n'est donc lui-même que s'il a toutes les déterminations qu'il totalise activement en lui en les maîtrisant, en les relativisant. L'absolu est donc le sujet de toutes les déterminations idéelles (logiques) et réelles. L'absolu est l'un qui est le tout. Il se différencie en lui- même. Il affirme son identité à soi dans les différences qu'il regroupe, à la fois posées et niées comme telles en lui et par lui-même. Kant affirmait que la connaissance humaine ne saisissait que du relatif, l'absolu lui échappant comme une chose en soi. [...]
[...] Forme de christianisation de la raison. La conscience La conscience est le deuxième moment de l'esprit (l'âme étant le premier) en sa constitution subjective d'esprit se sachant tel en tout ce qu'il sait. Elle suppose donc l'âme qui ayant achevé sa négation de l'extériorité naturelle par l'intériorisation de celle-ci, se nie elle-même en extériorisant par rapport à sa forme, devenue présente à soi comme sujet, son contenu représenté dès lors comme objet. La conscience, cet apparaître à soi de l'âme qui s'est mise à distance d'elle-même dans le face à face sujet objet est étudiée par la phénoménologie (le phénomène c'est ce qui apparaît) laquelle suit donc l'anthropologie, étude de l'âme, et précède la psychologie, étude de l'esprit, réconciliation avec l'objet du sujet qui se retrouve en lui et jouit donc de sa liberté. [...]
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