Le gai savoir (1882), Friedrich Nietzsche, origine de la conscience, fatalité, supériorité de l'Homme, besoin d'autrui, espèce humaine, apprentissage de soi, pensée, Freud, communication
La conscience est le fait de reconnaître sa fatalité, reconnaître d'être petit dans l'univers, ce qui marque comme une supériorité de l'Homme sur les choses qui le rendent faible et le fragilise. Nietzsche cherche à savoir d'où peut bien provenir cette conscience, comment elle naît en nous ? En observant des personnes qui l'entourent, il voit que les hommes ont besoin de communiquer leurs sentiments. Il pense donc que la conscience est liée à ce besoin d'exprimer sa volonté, ses ressentis. La conscience nécessite donc-t-elle ce besoin d'autrui ? Les actions, la pensée, les sentiments sont-ils liés au développement de la conscience ?
[...] La conscience nécessite donc-t-elle ce besoin d'autrui ? Les actions, la pensée, les sentiments sont-ils liés au développement de la conscience ? Nietzsche soutient l'idée du besoin d'autrui qui est l'origine de la conscience. Cependant sans cet autrui l'Homme pouvait très bien faire sans conscience. La conscience est également la source de nos pensées, de nos actions et de nos sentiments. I. L'idée du besoin d'autrui pour le développement de la conscience Nietzsche sous-entend ici le besoin d'auteur pour le développement de la conscience. [...]
[...] Le schéma est tel que : on pense, seulement une partie de notre pensée est dite, on prend conscience puis on fait l'action. La pensée engendre la conscience. Elle influence l'intensité de prise de conscience qui invite à la réflexion intérieure à douter, à remettre en question des situations et des points de vue établis. Le doute donne l'accès à une nouvelle vision, à de nouveaux aspects du monde. C'est ce besoin qui bouillonnait en l'Homme, ce besoin de partager cette nouvelle vision, ses sentiments, ses pensées et se sentir rassuré par la présence d'autrui qui penserait ou pas comme lui. [...]
[...] Contrairement aux autres espèces, l'Homme possède la conscience qui implique la responsabilité de ses actes. III. La conscience à l'origine de nos actions On comprend aussi par la que la conscience est à l'origine de nos actions, pensées, sentiments et mouvements. En effet, sans savoir ce qui lui manquait, sans se connaitre à savoir ce à quoi il pensait ce qu'il ressentait il ne pouvait pas ressentir ce besoin de communiquer ce qui lui pesait. « Toute conscience est conscience de quelque chose » d'après Husserl au 20e siècle. [...]
[...] Pour conclure, Nietzsche défend l'idée d'une conscience née d'un besoin urgent de communiquer. Par communiqué j'entends partager ses sentiments, ses pensées, ses actions. Pour communiquer, l'intervention d'autrui est nécessaire puisque lui aussi en a besoin. Nous avons besoin de l'autre pour accéder à nous même. « L'autre est le médiateur entre moi et moi-même » dit Sartre, la conscience n'est pas maitresse d'elle-même, pour nous comprendre, nous construire nous avons besoin des autres. Pour Freud elle est comme une construction sociale, mais aussi une forme de l'esprit. [...]
[...] Pour communiquer avec autrui, il faut cette parole et Nietzsche dit que la parole se développe comme la conscience et pour les mêmes raisons. Le besoin de communiquer est commun à tous les hommes, tout le monde veut partager ses sentiments, ses pensées, cela à un effet libérateur sur la pensée. Le besoin n'est donc pas individuel, il forme une partie de la nature de chaque être humain. La communication avec autrui fait donc partie de la nature des hommes et c'est ce besoin de communiquer qui a impliqué l'intervention de la conscience qui fait maintenant partie intégrante de notre nature, de nos vies. [...]
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