Le travail est l'une des manifestations les plus significatives de la culture, c'est-à-dire ce qui n'existerait pas sans l'activité humaine. Le travail correspond donc à la transformation de la nature par l'activité humaine et technique afin de satisfaire un besoin humain ou de produire un résultat utile. Le travail est habituellement perçu comme contrainte. Pourtant, le philosophe grec Aristote distinguait le travail du loisir.
Le travail est-il seulement souffrance et nécessité ? L'homme ne peut-il pas jouir du loisir d'Aristote tout en travaillant ? Si c'est le cas, que gagnons-nous ?
[...] Or, le XXIe siècle est un siècle où la technique est indispensable avec les progrès s'accomplissant dans tous les domaines (sciences, art Ceux qui possèdent la tecknè ont une bonne image, comme les artisans. De plus, le travail apporte le confort. Sans rentrer dans le système de travailler plus pour consommer plus, le travail peut apporter dans certains cas plus d'argent que la somme nécessaire à la survie. Par exemple, cet argent peut être utilisé librement à l'achat d'un bien de consommation contingent. [...]
[...] Nietzsche aborde ce sujet et parle d'apologistes du travail. Selon lui, une certaine forme d'organisation du travail, celle de la société, est la meilleure des polices car, en épuisant les travailleurs, ils sont moins aptes à fauter et ne désirent pas l'impossible. De plus, il arrive que la finalité du travail ne soit pas claire aux yeux des travailleurs. Ainsi, on ne sait pas quel est le but de notre travail et on en arrive à travailler pour travailler. Or, l'homme aime connaître ses buts et les raisons de ses actes : il peut alors devenir étranger à son travail et ne se sentir bien que lorsqu'il ne travaille pas. [...]
[...] Que gagnons-nous à travailler ? Le travail est l'une des manifestations les plus significatives de la culture, c'est-à-dire ce qui n'existerait pas sans l'activité humaine. Le travail correspond donc à la transformation de la nature par l'activité humaine et technique afin de satisfaire un besoin humain ou de produire un résultat utile. Le travail est habituellement perçu comme contrainte. Pourtant, le philosophe grec Aristote distinguait le travail du loisir, occupations telles que la philosophie ayant pour but de développer les capacités proprement humaines. [...]
[...] Le travail découle d'une réflexion. Pour illustrer le fait que le travail humanise l'homme, Karl Marx fait la comparaison entre un architecte et une abeille. L'architecte pense ses plans, fat appel à son intelligence, avant de créer, alors que l'abeille crée ses alvéoles par instinct, sans faire de projet préalables. Enfin, l'homme a besoin d'être reconnu comme être pensant, conscient : cette nécessité de reconnaissance peut se faire via le travail. En effet, en travaillant, l'homme transforme la nature, donc la maque de son acte. [...]
[...] C'est par exemple le cas du professeur qui partage sa connaissance avec ses élèves et donc qui participe à leur évolution. Certes la correction des copies peut être moins agréable, mais le plaisir d'enseigner est là. Le travail peut donc être bénéfique à l'homme. Mais en plus de lui apporter confort, expérience et plaisir, il participe directement à l'essence même de l'homme. Et plus encore, le travail fait gagner de l'humanité à l'homme, permettant le développement de ses capacités humaines. Le travail est de l'ordre du faire. [...]
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