La vie de tout être humain s'inscrit dans la temporalité. Et, bien que l'homme vive dans le présent, passé et futur sont pour lui des notions familières. Cependant, lequel de ces deux derniers temps possède le plus de consistance ? (...)
[...] Ni passé ni futur ne saurait alors avoir plus de réalité l'un que l'autre. Ils se retrouvent selon cette théorie sur un même pied d'égalité, se caractérisant par leur inexistence, et donc leur non réalité. Conclusion Ainsi, selon différents points de vue, passé et futur ont tour à tour plus de réalité l'un que l'autre, bien qu'ils n'en aient en fait aucune. Il est alors inconcevable de répondre à la question le passé a-t-il plus de réalité que le futur dans la mesure où l'on ne pourrait donner une réponse concrète à une question abstraite. [...]
[...] Le passé a-t-il plus de réalité que le futur ? Introduction La vie de tout être humain s'inscrit dans la temporalité. Et, bien que l'homme vive dans le présent, passé et futur sont pour lui des notions familières. Cependant, lequel de ces deux derniers temps possède le plus de consistance ? Est-ce le passé, qui précède le présent ? Ou le futur, qui lui succède ? En effet, le passé a-t-il plus de réalité que le futur ? Ou bien est-ce l'inverse ? [...]
[...] II / Le présent, unique réalité ? Cependant, le passé est un temps fini. Il n'existe dans mon esprit que parce que j'en ai conscience. Si je perds la mémoire et deviens amnésique, mon passé disparaît alors inévitablement et laisse place au néant. Mais le futur, lui, est un temps à venir. Bien qu'il ne soit pas encore là, il est amené à se réaliser prochainement. Hegel définit d'ailleurs le passé comme présence supprimée, n'étant pas là et lui oppose le futur ou l'avenir qui est selon lui la non présence, mais déterminée à être là Le futur a donc plus de réalité que le passé, puisqu'il sera un jour, tandis que le passé ne sera plus jamais. [...]
[...] Cette succession d'évènements et d'émotions particulières qui se répètent infiniment, reproduisant toujours un schéma similaire, peut alors faire penser que le futur n'est qu'un calque du passé. C'est pourquoi Leibniz nous dit que le futur se pourrait lire dans le passé Cela réduit donc le futur à n'être qu'une pâle copie du passé, qui ne saurait avoir beaucoup de consistance. On ne peut alors considérer que le futur a plus de réalité que le passé. De plus, le temps suit son cours que l'on ne peut interrompre, allant toujours de l'avant. [...]
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