Le temps est irréversible, il est un flux continu, un écoulement sans interruption. Il ne peut donc être arrêté d'aucune manière et c'est pourquoi le terme de fuite est approprié. En effet la fuite peut être comprise comme indiquant une absence de maîtrise, ce qui échappe à tout contrôle.
D'autre part, la fuite peut-être comprise comme ce qui s'écoule indéfiniment. Dans quelle mesure la fuite du temps pourrait-elle devenir pour l'homme synonyme de malheur ? Cela s'explique de différentes manières.
L'homme n'est pas maître du temps mais en est l'esclave. L'acceptation de cette servitude n'est pas sans difficultés. Cette servitude permet d'associer la fuite du temps à la misère de l'homme. Une autre manière d'expliquer pourquoi la fuite du temps peut être comparée à une épreuve est le fait qu'elle rappelle la finitude de l'homme. Le malheur peut être identifié dans ce cas à la fatalité. Plus le temps passe et plus l'homme s'approche de sa mort.
Enfin il y a malheur quand la fuite du temps rend toutes les actions humaines vaines parce qu'elles tombent irrémédiablement dans l'oubli dans ce flux, ce changement continuel.
Devons percevoir le temps comme notre ennemie, et par conséquent en sommes nous fatalement sa victime, de ce fait est-il réellement utile de vouloir lutter contre ? Ou au contraire, pouvons-nous faire du temps notre allié et s'en servir ?
Dans un premier temps nous verrons, de quelle manière serait notre existence sans la conscience du temps. Puis nous poursuivrons en nous penchant sur le sentiment que le temps est essentiellement destructeur. Et pour finir, nous aborderons les limites que le temps inflige à l'homme.
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