Le texte présente de prime abord le phénomène de la paranoïa. Le paranoïaque se différencie des autres par son attention à l'insignifiant, du moins pour les hommes qui se qualifient de normaux. Ainsi, le paranoïaque se concentre sur des détails en reléguant les choses plus essentielles au second plan. Mais il ne voit pas ses centres d'intérêts comme des détails, bien au contraire. Il voit en ces détails, une interprétation qui a un sens caché. Ainsi, Freud illustre ses propos par deux exemples. Le paranoïaque voit des signes dans les actes que ses semblables entreprennent. Dès lors, Freud établit la différence entre le paranoïaque et l'homme normal. Pour l'homme normal, les actions les plus banals ne doivent pas être ramenées à des intentions conscientes. Tel l'exemple du lapsus qui est un moyen inconscient de révéler une pensée refoulée mais qui, pour l'homme normal, n'a pas besoin d'être compris. (...)
[...] Alors que l'homme normal admet une catégorie d'actes accidentels n'ayant pas besoin de motivation, catégorie dans laquelle il range une partie de ses propres manifestations psychiques et actes manqués, le paranoïaque refuse aux manifestations psychiques d'autrui tout élément accidentel. Tout ce qu'il observe sur les autres est significatif, donc susceptible d'interprétation. D'où lui vient cette manière de voir ? Ici, comme dans beaucoup d'autres cas analogues, il projette probablement dans la vie psychique d'autrui ce qui existe dans sa propre vie à l'état inconscient. Tant de choses se pressent dans la conscience du paranoïaque qui, chez l'homme normal et chez le névrosé, n'existent que dans l'inconscient, où leur présence est révélée par la psychanalyse ! [...]
[...] Dès lors, Freud établit la différence entre le paranoïaque et l'homme normal. Pour l'homme normal, les actions les plus banals ne doivent pas être ramenées à des intentions conscientes. Tel l'exemple du lapsus qui est un moyen inconscient de révéler une pensée refoulée mais qui, pour l'homme normal, n'a pas besoin d'être compris. Ligne 13 à 18 (D'où lui vient [ ] par la psychanalyse) Dès lors, le paranoïaque se caractérise par la capacité à ramener des éléments qui, chez l'homme normal, restent refoulés. [...]
[...] Le texte progresse par la description de la façon de penser du paranoïaque (ligne 1 à 13) pour, ensuite, expliquer la pensée paranoïaque (ligne 13 à 18) pour, enfin, exposer la thèse nuancée (ligne 18 à 22). Ligne 1 à 13 (Les paranoïaques [ ] susceptible d'interprétation): Le texte présente de prime abord le phénomène de la paranoïa. Le paranoïaque se différencie des autres par son attention à l'insignifiant, du moins pour les hommes qui se qualifient de normaux. Ainsi, le paranoïaque se concentre sur des détails en reléguant les choses plus essentielles au second plan. Mais il ne voit pas ses centres d'intérêts comme des détails, bien au contraire. [...]
[...] Ainsi, le paranoïaque rejette sa propre vie sur autrui. Autrement dit, ce qu'il croit voir sur les autres est, en réalité, le reflet de sa vie inconsciente. Ligne 18 à 22 (Sur ce point [ ] lui-même) : Ainsi, Freud rapproche la paranoïa et la psychanalyse et dans raison à la paranoïa en un certain point. En effet, leur seul point commun est leur vision plus approfondie sur les pensées de l'homme qui consiste à concevoir qu'il n'y a rien d'insignifiant en l'homme. [...]
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