Commentaire de Philosophie niveau Bac +2 d'un extrait du Malaise dans la civilisation de Freud, traitant des pulsions agressives chez l'homme.
[...] Explication du texte de Freud extrait de Malaise dans la civilisation. Extrait : L'homme est, en effet, tenté de satisfaire son besoin d'agression aux dépens de son prochain, d'exploiter son travail sans dédommagements, de l'utiliser sexuellement sans son consentement, de s'approprier ses biens, de l'humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer. Homo homini lupus* : qui aurait le courage, en face de tous les enseignements de la vie et de l'histoire, de s'inscrire en faux contre cet adage ? [...]
[...] C'est donc en transformant la société, en diminuant les injustices, que l'on diminuera les violences. Enfin, en tant qu'être conscient et doué de raison, l'homme a toujours le choix de ses actes : la nature s'est tue au profit de la culture, et même nos passions, notre violence sont artificielles, à la fois organisées et sophistiquées. La Nature n'est peut-être qu'un alibi pour excuser notre violence, au même titre que l'inconscient. Nous sommes aussi les auteurs de nos conduites agressives. [...]
[...] Dès lors, le contrôle de l'agressivité suppose de renforcer le Surmoi, dans l'éducation, et de lui trouver des modes d'expression symboliques, dans des spectacles cathartiques, que ce soit des rencontres sportives ou des concerts. Mais il est vrai que si on lui donne l'occasion de s'exprimer, cette pulsion peut déborder et aboutir à une violence incontrôlable (hooligan, émeutes urbaines . Ainsi, si on adopte l'hypothèse freudienne, le danger est impossible à écarter. Mais la violence n'a-t-elle pas, chez l'homme, une autre origine de la nature ? La violence pourrait être la conséquence de la vie en société. Naturellement, comme le soutient Rousseau, l'homme est plus porté à la pitié. [...]
[...] Première Partie Freud conteste une vision traditionnelle de l'homme, qui en fait un être bon par essence. La violence n'apparaîtrait chez lui qu'occasionnellement, dans le cadre de la légitime défense par exemple. Il serait spontanément pacifique, et violent par contrainte, pour survivre. Freud rejette cette approche angélique, et avance que l'agressivité, c'est- à-dire la prédisposition à la violence, fait partie des données instinctives de l'homme. Si c'est un instinct, cela signifie que l'agressivité est naturelle, c'est une tendance innée de l'humanité, à laquelle aucun individu ne peut échapper. [...]
[...] Il est ainsi bien difficile de traiter autrui, c'est-à-dire aussi n'importe quel homme, avec amour, alors même que l'on n'a manifestement aucune affinité avec certains individus Freud s'oppose, dans ce texte, à toute vision angélique de l'homme. Pourquoi l'homme est-il violent ? Cela relève de sa nature, de ses pulsions primitives, que la civilisation essaie de contenir. Dans une première partie, L'homme [ ] adage ? Freud décrit les relations intersubjectives. Il explique les modalités de libération des pulsions agressives dans une seconde partie En règle [ ] sa propose espèce. Il conclut sur le péril encouru à chaque époque par toutes les civilisations Cette tendance [ ] ruine. [...]
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