"Les doctrines religieuses sont soustraites aux exigences de la raison, elles sont au-dessus de la raison". "Les doctrines religieuses" désignent l'aspect théorique d'une religion, c'est-à-dire les dogmes (vérités à croire sans preuve). Ces doctrines ne passent pas devant la raison, elles ne sont pas jugées. Car la raison juge, elle a des exigences et des normes auxquelles les dogmes ne se plient pas. La religion est une croyance qui passe au-delà de la raison.
"Il faut sentir intérieurement leur vérité ; point n'est nécessaire de la comprendre.". On n'a pas besoin de comprendre ce que l'on croit, on a besoin de le ressentir. Dans cette phrase, sentir s'oppose à comprendre.
"Seulement ce Credo n'est intéressant qu'à titre de confession individuelle ; en tant que décret, il ne lie personne". La croyance est unique, elle se crée grâce à des expériences propres à chacun. Ce sentiment peut être comparé à celui de l'amour, sentiment propre à chacun. En effet, on ne peut expliquer rationnellement pourquoi on tombe amoureux d'une personne et non d'une autre.
Contrairement à la raison, la religion se fonde sur les émotions. Mais une émotion ne se discute pas, elle n'est donc pas de l'ordre de la raison. Une émotion ne permet pas d'argumenter, elle n'est ni objective, ni rationnelle. Par exemple, dans la Bible, Dieu est une trinité, Jésus est donc Dieu. Ce dogme se fonde sur une croyance, une émotion, il ne peut être rationnellement prouvé (...)
[...] En quoi cela peut-il importer aux autres que vous ayez, au cours d'une extase qui s'est emparé de votre être, acquis l'inébranlable conviction de la vérité réelle des doctrines religieuses?” Freud demande avec beaucoup d'ironie, en quoi une extase, une révélation , un miracle qui a crée une conviction personnelle de l'existence de Dieu et des dogmes peut importer, intéresser, une personne non croyante qui n'aurait rien vécu de tel. Ici Freud défend son athéïsme, il se range du côté des non-croyants en attaquant directement les religieux. Ici il leur montre son désintérêt devant leurs hypothèses et conviction, ou encore leurs essais de conversion. Ici Freud affirme donc la thèse selon laquelle la foi est fondée sur un sentiment personnel distinct de toute rationalité. La raison étant supérieur puisqu'elle est accessible à tous, c'est un don, contrairement aux croyances religieuses. [...]
[...] Car la raison juge, elle a des exigences et des normes auxquelles les dogmes ne se plient pas. La religion est une croyance qui passe au-delà de la raison. faut sentir intérieurement leur vérité; point n'est nécessaire de la comprendre.”. On n'a pas besoin de comprendre ce que l'on croit, on a besoin de le ressentir. Dans cette phrase, sentir s'oppose à comprendre. “Seulement ce Credo n'est intéressant qu'à titre de confession individuelle; en tant que décret, il ne lie personne”. La croyance est unique, elle se crée grâce à des expériences propres à chacun. [...]
[...] Ce n'est en aucun cas au même niveau que la raison, qui permet à un être des jugements rationelles. Mais Freud ne peut être objectif dans ce débat puisqu'il est le créateur de la psychanalyse. Cependant, nous pouvons nous demander pourquoi les hommes ont ils besoin de la religion pour appaiser leurs angoisses. Pourquoi préfèrent-ils mettre leur vie entre les mains d'un être suprême, plutôt que de s'en occuper eux même? Et d'où viennent ces angoissent qui ne peuvent être apaisées seulement grâce à des vérités irrationnelles? [...]
[...] Les athés et les agnostiques, ceux qui accepte ne pas savoir, ou ceux qui sont persuader que Dieu n'existe pas, que faire d'eux? peut réclamer de tous les hommes qu'ils se servent du don qu'ils possèdent, de la raison, mais on ne peut établir pour tous une obligation fondée sur un facteur qui n'existe que chez un très petit nombre d'entre eux.”. La raison est un don humain, elle est liée à la conscience de soi, qui caractérise l'être humain. [...]
[...] Une émotion ne permet pas d'argumenter, elle n'est ni objective, ni rationnelle. Par exemple, dans la Bible, Dieu est une trinité, Jésus est donc Dieu. Ce dogme se fonde sur une croyance, une émotion, il ne peut être rationnellement prouvé. Et en tant qu'impératif, ça n'oblige personne à adhérer à cette croyance. Ensuite, Freud utilise une question rhétorique, et pour lui la réponse est non. “Puis-je être contraint de croire à toutes les absurdités?” Quand l'auteur parle d'absurdités, il désigne les miracles comme lorsque Jésus a ressuscité. [...]
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