Les thèses de Freud vont bouleverser les problématiques philosophiques classiques (notamment les réflexions sur la liberté. Freud va faire faire un bond énorme à la science à propos des maladies mentales (traitement, compréhension). Freud a été persécuté par les nazis qui brûlaient ses livres et il meurt à Londres où il s'était réfugié.
Le 20e siècle va apparaître comme le siècle qui va porter un coup sérieux aux prétentions du cogito. Par la science, par l'art ou par la philosophie, on va assister à un bouleversement profond de prétentions du cogito. De ce cogito, il est maître dans sa propre maison (...)
[...] La cure psychanalytique va peu à peu rendre la mémoire aux patients. Au début de l'analyse, le patient est complètement dépassé par sa propre mémoire, il est dans un rapport de passivité par rapport à sa propre histoire. Dans le courant, le patient retrouve peu à peu la maîtrise de sa propre histoire. Il comprend pourquoi il est malade. Au sens stricte, le psychanalyste ne guérit pas les patients mais il le met dans les conditions pour résoudre son problème. [...]
[...] Ce sont les forces ascétiques. Le surmoi, c'est le gendarme psychique et il marque notre appartenance à la culture. Le moi : c'est l'arbitre de la vie psychique. C'est celui qui gère l'antagonisme (conflit) entre forces libidinales et forces ascétiques. Il n'obéit qu'aux principes de réalité que l'on qualifierait de sociales. Elle est mouvante, elle peut changer en fonction du contexte. Le moi a pour but la conversation de soi, il va écarter les pulsions, les désirs qui pourraient mécontenter la famille. [...]
[...] L'enfant va s'identifier à quelqu'un de son sexe. Lorsque le père fait défaut il est important que l'enfant puisse avoir un père de substitution. Le père peut être physiquement présent mais psychologiquement absent et inversement. Freud dit : Le père est ce qu'il voudrait être et la mère est ce qu'il voudrait avoir. Parvenir à dépasser le complexe d'Œdipe c'est parvenir pour l'enfant à trouver sa juste place. La période de latence (puberté) : elle est très longue, c'est celle qui conduit l'enfant jusqu'à sa liberté. [...]
[...] L'inconscient. Réalité de l'inconscient Freud n'est pas un philosophe, c'est un médecin (scientifique autrichien qui a fondé la psychanalyse). Il est diplômé de neuropathologie. La psychanalyse a deux faces : Théorie : elle va étudier l'inconscient psychique. Thérapeutique : Freud va proposer une cure psychanalytique pour soigner les troubles mentaux. Les thèses de Freud vont bouleverser les problématiques philosophiques classiques (notamment les réflexions sur la liberté. Freud va faire faire un bond énorme à la science à propos des maladies mentales (traitement, compréhension). [...]
[...] Il n'y a pas d'inconscient sans refoulement. L'inconscient n'a de sens que pour un être de culture. Une névrose, c'est le trouble qui empêche de s'intégrer dans le réel, la vie sociale. C'est l'homme qui lutte contre une partie de lui-même avec des défenses psychiques. Le langage névrotique aborde les troubles psychosomatiques et les troubles du comportement. Puisque la chose refoulée ne disparaît pas et puisqu'il y a une nécessité du refoulement alors comment ne pas être assailli par la déferlante du langage névrotique ? [...]
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