Commentaire philosophique précis de 6 pages traitant d'un texte de Freud, extrait de son ouvrage "Essais de psychanalyse appliquée" : "Tu crois savoir tout ce qui se passe dans ton âme, dès que c'est suffisamment important, parce que ta conscience te l'apprendrait alors".
[...] Rentre en toi- même profondément et apprends d'abord à te connaître, alors tu comprendras pourquoi tu vas tomber malade, et peut-être éviteras-tu de le devenir. C'est de cette manière que la psychanalyse voudrait instruire le moi. Mais les deux clartés qu'elle nous apporte : savoir que la vie instinctive de la sexualité ne saurait être complètement domptée en nous et que les processus psychiques sont en eux-mêmes inconscients, et ne deviennent accessibles et subordonnés au moi que par une perception incomplète et incertaine, équivalent à affirmer que le moi n'est pas maître dans sa propre maison.» Sigmund FREUD, "Essais de psychanalyse appliquée". [...]
[...] En effet, nous avons- nous même décidé de refouler, ou plutôt de censurer ces pensées, cependant nous en avons toujours plus ou moins conscience, mais nous ne voulons pas l'admettre. Ainsi la vie instinctive de la sexualité dont parlait Freud n'a rien d'inconscient. Au contraire, un individu sait très bien pourquoi il a ces pulsions, seulement il préfère penser que celles-ci sont indépendantes de sa propre conscience étrangères Sartre identifie donc l'inconscient freudien à de la mauvaise foi. Alain, comme son maître à penser, considère l'hypothèse de l'inconscient comme infondée. [...]
[...] Enfin, dans une troisième partie, Freud explique sa thèse. En effet, le premier paragraphe était le discours donné à ceux qui ne croient pas en l'existence du moi, et c'est ainsi que la psychanalyse voudrait l'instruire Ensuite il montre que la psychanalyse nous apporte deux clartés : - La première est que la vie instinctive de la sexualité ne saurait être complètement domptée en nous il fait ici allusion au ça c'est-à-dire la partie inconsciente de notre esprit, le réservoir des pulsions, ou désirs inconscients. [...]
[...] Contre quoi il faut comprendre qu'il n'y a point de pensées en nous sinon par l'unique sujet, Je. Cette remarque est d'ordre moral» il exprime ici que, pour lui, il n'existe q'une entité dans notre âme : le moi conscient. Il refuse l'existence de la conscience à cause des dangers moraux qu'elle entraîne. En effet l'inconscient est décrit par Freud comme le réservoir des pulsions de l'être, donc de ses passions. Ici Alain considère cet inconscient comme diabolique Cet autre moi, le ça ne peut donc exister, cela représenterait un trop gros danger, l'irresponsabilité entraînée par un abandon à notre inconscient. [...]
[...] Les actes manqués sont des actes qui en apparence ratent leur but mais qui en réalité parviennent à exprimer de manière détournée notre inconscient. Ils ont donc une signification. Les penseurs dont Freud critique la thèse, ne voient donc que les apparences, il ne prennent pas en compte le refoulé d'un individu et voit donc ces actes manqués comme sans finalité précise. La deuxième partie du texte est plus courte, Freud annonce la thèse qu'il développera ensuite. Encore une fois, il s'adresse à ceux qui pensent selon l'opinion commune, c'est-à-dire que l'inconscient n'existe pas. [...]
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