Freud explique, dans cette citation, par l'existence d'un inconscient, les actions et les pensées ne pouvant pas être expliqués par des sources qui nous sont inconnues. L'inconscient est, selon lui, une partie du psychique qui échappe à notre conscience. Il considère que ce sont en partie elles qui nous déterminent, peu importe notre état de santé. Bref, il considère que nous sommes continuellement influencés par une force faisant partie intégrante de nous-mêmes, sans que nous en ayons conscience (...)
[...] On découvre aussi en même temps que les pulsions toute l'importance de la libido un déterminant crucial. L'enfance, elle aussi, prend une tout autre importance. On accorde dorénavant au cadre parental une toute nouvelles place. C'est avec ceux-ci que l'enfant, dans les premières années de sa vie, fera l'apprentissage du plaisir en passant par différents stades psychosexuels. Au même moment, Freud montre que la personnalité de l'enfant suit un processus de socialisation des instincts. Encore aujourd'hui, on accorde beaucoup d'importance à l'influence des premières années de vie sur tout l'être qu'il sera tout au long de sa vie. [...]
[...] Dans l'article, on voit que l'individu concerné n'a plus le contrôle sur ses pulsions. Celles-ci, même pour lui, puisqu'elles proviennent de l'inconscient, sont incompréhensibles et puisent leurs sources dans des expériences antérieures. L'évolution du moi va de la perception instinctive à la domination des instincts, de l'obéissance aux instincts à l'inhibition des instincts. Or, le Moi idéal, qui constitue en partie une formation réactionnelle contre les processus instinctifs du Ça, contribue puissamment à cette évolution. La psychanalyse est un procédé qui facilite au Moi la conquête progressive du Ça. [...]
[...] Ensuite, le Surmoi représente toute la morale de la société qui l'entoure. Il se fait voir par le fait que l'individu sait inconsciemment que ce qu'il fait n'est pas éthique et que ce n'est pas conforme à la loi. Enfin vient le Moi, qui essaie de satisfaire les pulsions en tenant compte des restrictions du Surmoi. Dans la situation de l'article, l'individu a un Moi déséquilibré qui assouvit ses pulsions sans considérer les normes et les règles. On peut donc dire que l'accusé est loin du Moi idéal parce qu'il n'est pas capable de contrôler ses pulsions; ce sont plutôt ses pulsions qui le contrôlent. [...]
[...] Puisque Freud appuie une grande partie de ce qu'est l'individu par la façon que ses parents ont intégré l'apprentissage sexuel à son tout jeune âge, comment peut-il expliquer que des individus parfaitement équilibrés sont issus de parents du même sexe ou encore d'une famille monoparentale. On peut bien voire qu'il y a une faille dans sa théorie quant à la capacité des hommes à se définir eux-mêmes. FREUD, Sigmund, Métapsychologie, dans CUERRIER, Jacques, L'être humain, p FREUD, Sigmund, Essais de psychanalyse, p. 230. [...]
[...] Argumentation Tout au long de sa vie, Freud a démontré l'existence de l'inconscient. Son passage dans l'histoire contraint toute personne voulant étudier l'essence de l'homme à tenir compte de ce déterminisme et ainsi contredit complètement les théories rationalistes, puisque la conscience n'est qu'une partie du psychique. Il est donc maintenant primordial, pour bien se connaître individuellement, de connaître ce qui forme et qui a formé notre inconscient. Dans ce même ordre d'idées, Freud a engendré une nouvelle école de pensée en psychologie, l'école psychanalytique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture