Sigmund Freud, "L'avenir d'une illusion, V-VI", Extrait : commentaire

Résumé du document

Commentaire philosophique d'un texte de Sigmund Freud tiré de "L'avenir d'une illusion, V-VI". Niveau Terminale, 2 550 mots.

Extraits

[...] On peut comprendre ici que Freud oppose les sciences dont l'intérêt est la poursuite désintéressée de la vérité et qui se fondent sur une démarche méthodique et rationnelle et donc universellement vraie, à la Religion dont le but n'est pas du tout la poursuite de la vérité objective, mais la création d'illusions. La Religion est certes une illusion, mais c'est de là que vient sa force. En effet, c'est ce caractère qui lui permet de satisfaire les désirs les plus anciens, les plus forts, les plus pressants de l'humanité. Un désir, peut venir de l'inconscient de l'homme, d'être une pulsion. L'esprit crée une illusion afin d'éviter à l'homme de rencontrer la douloureuse vérité. Les désirs remontent à l'enfance, et n'ont pas disparu depuis. [...]

[...] En respectant des règles telles que tu ne tueras point l'être humain aura la certitude d'avoir une vie meilleure plus tard. Ce désir est donc satisfait. Enfin, le troisième désir est lié à la curiosité humaine. La création de l'univers, la sexualité ou encore des questions morales trouvent leur réponse dans les dogmes religieux. Les prémisses du système religieux c'est-à-dire les présupposés de départ à partir desquels on tire d'autres règles, permettent d'apaiser l'âme humaine. En effet, les idées religieuses permettent de répondre à chacune de questions que l'homme se pose. Ainsi à la question d'où venons-nous ? [...]

[...] Selon l'auteur, c'est même la chose qui peut avoir le plus d'influence sur l'humanité dans le monde. Comprenons par là que la religion est très souvent liée aux conflits militaires ainsi qu'aux décisions politiques prises par les différents pays du monde. Parmi les événements survenus à cause de la Religion, on peut citer les nombreuses croisades en terre Sainte pour le contrôle de la ville de Jérusalem, lieu très important pour les religions qui existent. Pour Freud, il y a un incontestable manque d'authenticité dans les idées religieuses. [...]

[...] Ainsi, l'illusion est le fruit d'un désir. Conclusion Ce texte s'attache à élucider la question du religieux. Plus exactement, dans ce texte, Freud cherche à montrer que la croyance est un besoin qui prend naissance dès l'enfance. Le père, véritable protecteur de l'enfant, réalise les désirs de ce dernier. Parvenu à l'âge adulte, l'homme perd cette garantie et se retrouve seul face au monde. Fuyant devant cette responsabilité, il va se réfugier dans une illusion qui est celle de la religion et de ses dogmes. [...]

[...] Le texte sépare tout d'abord le concept de la Raison du concept de la religion. Selon Freud, ils ne sont absolument pas liés, et ne peuvent en aucun cas coexister ensemble. Par la suite, l'auteur décide de s'intéresser aux autres causes en dehors de la Raison qui pourraient expliquer la force de la Religion et aux circonstances qui permettent d'atteindre une efficacité si forte de celle-ci. L'écrivain affirme que les idées religieuses ne sont que des illusions qui permettent à l'être humain de satisfaire ses désirs. [...]