Michel Foucault, né en 1926, était un philosophe français. Avec sa thèse "L'Histoire de la folie", il adopte la méthode des historiens pour nourrir son analyse philosophique.
Ses recherches s'inscrivent dans la lignée de la pensée de Karl Marx, de Sigmund Freud et du positivisme français. (= Positivisme, système de philosophie fondé sur l'expérience et la connaissance empirique des phénomènes naturels) (...)
[...] Le travail carcéral constitue un accompagnement plus que nécessaire, non pas comme celui dont on parlait dans le passé quand on voulait en faire soit un exemple pour le public soit une réparation utile pour la société, mais dans le sens ou le travail constitue un rapport de pouvoir. En effet, le détenu est contraint d'exécuter des tâches relativement pénibles et répétitives orchestrées par l'autorité carcérale. Dans son ouvrage, Michel Foucault illustre d'une image parfaite le travail de prison. L'exemple donné est celui de l'atelier des femmes à Clairvaux. En ce lieu, ne règne que silence et rigueur constante dans la tâche qui leur ait imposée. On assiste ici à la naissance du travail disciplinaire. [...]
[...] Une volonté de réintégration effectuée progressivement Pour Michel Foucault, l'entrée en milieu carcéral doit d'ores et déjà constituer le début une lente mais progressive réintégration du condamné à la société. Cette réinsertion s'effectue selon un système on en peut plus progressif délimité sous la forme des Quatre phases : - Période d'intimidation correspond à la privation de travail et de toutes les relations qu'elles soient intérieures et extérieures, comme nous l'avons évoqué antérieurement. - Période de travail l'isolement est toujours présent, mais travail pénal faisant suite à la phase de privation totale est accueilli comme un bien fait réel - Période de moralisation incarnée par l'instauration de rencontres à fréquence modulable avec les directeurs et/ou les visiteurs officiel (médecins/ psychiatre ) - Période de travail en commun il s'agit de la participation commune à diverses activités utiles permettant l'instauration de bonnes habitudes. [...]
[...] Elle était symbole de l'arbitraire. La prison semblait incompatible avec le fait de transparence quant au code pénal. Il n'y avait aucune technique d'équivalence punitive. Or la prison de 19e siècle redistribue ces données : son objectif n'est plus la circulation de signes ( torturer pour l'exemple) mais la correction des comportements sur le corps lui- même, non pour le démembrer, ou le réduire en poussière mais pour l'éduquer, le remettre dans le droit chemin de la légalité. On vient à une forme de prise en charge directe du corps. [...]
[...] Chapitre IV : PRISON Introduction : Michel Foucault, né en 1926, était un philosophe français. Avec sa thèse L'Histoire de la folie il adopte la méthode des historiens pour nourrir son analyse philosophique. Ses recherches s'inscrivent dans la lignée de la pensée de Karl Marx, de Sigmund Freud et du positivisme français. Positivisme, système de philosophie fondé sur l'expérience et la connaissance empirique des phénomènes naturels) Réunissant une multitude de documents, il tente une archéologie du savoir »dont le but est de faire la généalogie de concepts comme la folie, la sexualité, la délinquance et le pouvoir. [...]
[...] Pour cela, le métier des gardiens de prison nécessite une véritable attention afin qu'aucun complot ni révolte ne puissent être formé. La complicité et le chantage entre chaque détenu doivent être bannit sans pour autant supprimer tout contact avec les autres détenues. La réunion et la participation commune à diverses activités utiles doivent permettre l'instauration de bonnes habitudes. -enfin, instrument positif de la réforme, l'isolement par la réflexion et le remord qu'il suscite auprès des détenues constitue pour M. Foucault un point prépondérant sur la route de la discipline. [...]
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